Croissance

Le Belvédère à Saint-Brieuc . Un centre d’affaires de 4 000 m² en pleine réhabilitation livré fin 2024

Après 44 ans d’occupation par EDF-GDF, le site Renaissance à Saint-Brieuc se métamorphose. S’étendant sur 3,3 hectares, il accueillera bientôt le Belvédère, un centre d’affaires de quatre étages, d’une superficie de 4 000 m². Hervé Guihard, Maire de Saint-Brieuc, Christine Métois-Le Bras, Maire de Trégueux et Antoine Guenot, Directeur adjoint de Commespace en charge de ce vaste projet de réhabilitation ont posé, ce vendredi 12 avril, la première pierre du bâtiment.

Ces derniers mois, la friche d’Enedis, située à côté de l’hôpital Yves-Le Foll à Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor), a changé de visage. Un nouveau quartier baptisé Renaissance, est en gestation et contribuera à la création d’une zone dynamique avec des activités tertiaires, artisanales, des logements étudiants et un pôle restauration. Ce site, s’étendant sur 3,3 hectares, accueillera un centre d’affaires multi-occupants : le Belvédère.  Ce bâtiment de quatre étages, d’une superficie de 4 000 m², est actuellement en cours de réhabilitation. La démolition a commencé à l’été 2022. L’odyssée de la construction, avec une enveloppe financière de près de 14 millions d’euros, s’achèvera fin 2024.

 

Un centre d’affaires de 4 000 m² divisible à partir de 350 m²

En effet, dès le mois de décembre, les premiers occupants feront leur installation dans le Belvédère qui accueillera notamment le centre de santé de Trégueux – Saint-Brieuc, ainsi que le siège départemental de l’agence de l’eau Loire-Bretagne et les bureaux de l’Adapei-Nouelles. Commespace, promoteur costarmoricain implanté à Plérin depuis 1989, déménagera également ses bureaux au dernier étage du Centre d’affaires afin de bénéficier d’espaces supplémentaires pour accueillir ses équipes.  et intégrera un bâtiment en accord avec ses choix environnementaux.

Repenser la construction et favoriser l’économie circulaire

Dans un contexte où l’accès aux terrains constructibles devient de plus en plus limité, la réhabilitation de friches apparaît comme une alternative stratégique pour les promoteurs immobiliers. « La structure béton en bon état a été conservée  et a permis de limiter l’empreinte carbone de 40%.  Par ailleurs, son architecture compacte, ainsi que l’utilisation de murs à ossature bois, contribueront à améliorer ses performances thermiques du Belvédère », précise Antoine Guenot, Directeur adjoint de Commespace. Le projet va au-delà de la simple réhabilitation : l’économie circulaire est également intégrée en recyclant les gravats issus de la déconstruction. De plus, la création de nouveaux espaces verts et l’aménagement de noues paysagères sont prévus pour favoriser l’infiltration des eaux pluviales et revitaliser un site autrefois dominé par le béton, avec la restitution de 1 000 m² d’espaces verts.

 

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