Le groupe français Sabena technics, qui emploie 2 300 salariés en France, dont 550 sur son site de Dinard, en Ille-et-Vilaine, assure des missions de maintenance et de modifications aéronautiques aussi bien pour l’aviation civile que militaire. Il annonce l'acquisition d'AeroTech Pro basée à Aix-en-Provence et Istres, renforçant ainsi sa présence sur les marchés militaires.
AeroTech Pro propose des services à forte valeur ajoutée, dont l’assistance technique, pour les marchés militaires en France et à l’étranger. Il a également accès à un hangar de 10 000 m² à côté de la base aérienne d’Istres pour effectuer seul les opérations de maintenance cellule.
« A travers cette acquisition, nous valorisons le savoir-faire d’une PME française agile et réactive avec une réelle connaissance des besoins des opérateurs militaires. Cette opération marque non seulement une nouvelle étape dans notre stratégie de croissance externe, mais assure également la pérennité des activités d’AeroTech Pro », indique Philippe Rochet, directeur général du groupe Sabena technics.
Cette annonce fait également écho à la visite de la ministre française des Armées, Florence Parly, il y a quelques semaines sur le site de Sabena technics à Dinard. Une visite au cours de laquelle elle a notamment confirmé le rôle du prestataire, en maintenance, réparation et révision (MRO) aux côtés d’Airbus et ce, dans le cadre de la pré-commande de trois A330 MRTT. Cette annonce confortait également la position de Sabena technics en tant qu’acteur mondial majeur dans l’accompagnement de ce programme.
Grâce à l’expertise technique reconnue d’AeroTech Pro sur les A400M et A330 MRTT, Sabena technics va développer son offre de services et renforcer sa position sur ces deux avions militaires Airbus. « Cela fait de nous la seule entreprise industrielle privée disposant d’infrastructures et de ressources humaines en France capable d’assurer leur accompagnement industriel. De plus, nous pouvons accompagner le constructeur dans son développement en projetant des équipes techniques sur les sites d’exploitation et de maintenance au plus près des opérateurs, tant en France qu’à l’étranger, ajoute Philippe Rochet.
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