Une convention cadre de partenariat visant à soutenir et renforcer les capacités de recherche biomédicale sur le territoire breton vient d’être signée par la Région et l’Inserm, seul organisme public français dédié à la recherche biologique médicale et à la santé humaine. Cette collaboration se matérialise, dès aujourd'hui, par la création de deux chaires industrielles internationales sur des thématiques d’Intelligence Artificielle et de Santé.
Loïg Chesnais-Girard, Président de la Région Bretagne, et le Docteur Gilles Bloch, Président-Directeur-Général de l’Institut national de la Santé et de la recherche médicale (Inserm), ont signé ce mardi 22 mars, à Rennes, une convention cadre de partenariat visant à soutenir et renforcer les capacités de recherche biomédicale sur le territoire breton. Elle court jusqu’au 31 décembre 2025.
Deux chaires industrielles IA et Santé, envisagées dès 2020, sont d’ores et déjà lancées. S’inscrivant dans un axe stratégique pour l’Inserm, elles s’appuient sur le Laboratoire Traitement du Signal et de l’Image (LTSI), à Rennes, et le Laboratoire de Traitement de l’Information Médicale (LATIM), à Brest, tous deux positionnés sur le champ des technologies de santé. Ces deux laboratoires sont, par ailleurs, parmi les plus importants dans ce domaine en France.
« L’Inserm, seul organisme national de recherche spécialisé en santé, est au côté de la Région Bretagne pour développer une stratégie commune et la décliner ensemble, en s’appuyant sur les laboratoires partagés avec les établissements d’enseignement supérieur du territoire, confie Gilles Bloch, le PDG de l’Inserm.
Créé en 1964, l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) est un établissement public à caractère scientifique et technologique, placé sous la double tutelle du Ministère de lʼEnseignement supérieur, de la Recherche et de lʼInnovation et du Ministère des Solidarités et de la Santé. Ses chercheurs ont pour vocation l’étude de toutes les maladies, des plus fréquentes aux plus rares. L’Inserm compte près de 350 structures réparties sur le territoire français, et près de 14 000 chercheurs, ingénieurs, techniciens, gestionnaires, hospitalo-universitaires, post-doctorants….