Attractivité

Région Bretagne. « Je veux de la production et de la sobriété », déclare Loïg Chesnais-Girard

Semaine importante pour le Conseil régional de Bretagne qui se réunira en séance plénière, les 9 et 10 juillet prochains, afin d’organiser le redémarrage de l’activité économique. La collectivité a mis 181 millions d’euros sur la table pour contenir les effets de la crise du Covid sur les entreprises et les associations. Elle s’apprête à décliner sa Breizh Cop et engager la Bretagne sur la voie d’un développement sobre tourné vers les territoires.

 

Loïg Chesnais-Girard, Président de la région Bretagne
Loïg Chesnais-Girard, Président de la région Bretagne

La crise du Covid a pesé sur les finances de la Région. Depuis la fin mars, la collectivité a mobilisé 181 millions d’euros de crédits supplémentaires et non pas 142 millions d’euros comme cela avait été annoncé précédemment. Ces dépenses sont liées principalement à la participation au fond de solidarité pour les TPE, la mise en place du fonds Covid résistance, au lancement de l’usine de masques à Grâce (22), mais aussi au respect de tous les engagements auprès des festivals et structures sportives même si les évènements ont été annulés. Parallèlement, l’arrêt brutal de l’activité a entraîné, pour la collectivité, des pertes de recettes, notamment dans les transports.

 

11 millions d’euros/ an  par an pour le TGV

Sur ce dernier point Loïg Chesnais-Girard, Président de la Région Bretagne annonce avoir signé une nouvelle convention avec la SNCF pour que le TGV aille au-delà de Rennes.  « Chaque année, jusqu’en 2027, nous allons payer 11 millions d’euros. Sans cette accord, après Rennes ce serait le TER qui prendrait le relais. Cet accord prévoit aussi une desserte équilibrée dans les villes moyennes comme Saint-Brieuc, Lorient, Quimperlé, etc. » Avec cette nouvelle convention, la région Bretagne sécurise la liaison TGV Paris-Brest et Paris-Quimper jusqu’à la fin du prochain mandat.

 

Des usines et de l’écologie

« La crise sociale et économique est en train de monter, poursuit Loïg Chesnais-Girard. Nous devons l’aborder comme nous l’avons fait ces derniers mois, en jouant grouper. Nokia, Hop !, Technicolor, hélas il risque d’y avoir d’autres plans sociaux. Sans compter toutes ces petites entreprises qui ont mis ou mettront la clé sous la porte. La pauvreté s’installe. Nous allons devoir travailler le social, la solidarité et la formation tout en accompagnant les transitions vers une économie bas-carbone et préserver ainsi la biodiversité. Je veux des usines et de l’écologie, je veux de la production et de la sobriété ».

 

Fin d’un modèle économique

Le modèle économique précédent est arrivé à sa fin. « J’extrais les matières premières, je transforme, j’utilise et je jette. Ce modèle n’a plus sa place. Les matières premières s’épuisent, on doit produire en misant sur l’usage et le recyclage. La sobriété doit-être au cœur de notre modèle ». C’est aussi l’enjeu de la Breizh Cop initiée en avril 2018 et sur laquelle la Région entend s’appuyer pour enclencher la reprise de l’économie à savoir la préservation de la biodiversité et la valorisation des ressources, une feuille de route sur l’économie circulaire, le déploiement de l‘hydrogène renouvelable… Pour la Région comme l’ensemble des acteurs économiques qui se sont engagés à soutenir la Breizh Cop, l’état de la planète oblige à s’engager dans la voie d’une transition vers des modèles plus respectueux de l’environnement.

 

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