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Quatre start-up du nautisme primées par les French Tech bretonnes

Absolute Dreamer, Inobo , Ino-rope et Carenecolo ont  été primées par les deux French Tech de Rennes Saint-Malo et Brest+au salon Le Nautic à Paris. 

•	Absolute Dreamer, Inobo , Ino-rope et Carenecolo ont  été primées par les deux French Tech de Rennes Saint-Malo et Brest+au salon Le Nautic à Paris.
• Absolute Dreamer, Inobo , Ino-rope et Carenecolo ont été primées par les deux French Tech de Rennes Saint-Malo et Brest+au salon Le Nautic à Paris.

En Bretagne,  le potentiel des innovations dans le domaine de la mer est très loin d’être épuisé. Les French Tech de Rennes Saint-Malo et de Brest+  le prouvent une nouvelle fois. Au cours du Salon Le Nautic qui ferme ses portes dimanche porte de Versailles à Paris, elles viennent d’organiser la  1ère édition du Nautic Startup Day à laquelle ont participé 20 jeunes pousses. Elles étaient confrontées à un jury composé de cinq professionnels d’univers de la mer et de la finance :  Henri Giraud (Fédération Française de Voile),  le skipper Gilles Lamiré,  David Leray (fonds d’investissement (Go Capital), Florence de Launet (Naval Group) et  Sigolène Brun (Le Village by CA Finistère)

 

 Absolute Dreamer, société d’organisation de courses dirigée à Lorient par le skipper Jean-Pierre Dick reçoit le  « trophée futur » pour la mise au point d’une technologie innovante de fabrication de foils en partenariat avec la société Coriolis Composites de Loreint et l’université de Bretagne Sud . Cette innovation brevetée, se concrétise par la création d’une filiale nommée Absolute Composites qui va fabriquer, dès 2018, les foils à partir d’un robot . Une première levée de fonds de 600.000 à 800.000 euros est en cours de bouclage.

Dirigée par Antonin Raffarin, la  jeune pousse brestoise Inobo a pour sa part reçu le « trophée origininalité» du jury. Incubée par l’école d’ingénieurs ENSTA dont sont issus ses deux créateurs, Inobo vient de mettre au point la’stratos’, une toute nouvelle planche de kitesurf en kit. Sur son squelette en carbone peuvent s’adapter des planches de différentes tailles en fonction du gabarit de son utilisateur ou de ses performances sur l’eau. L’étape suivante consistera à installer sur la planche des capteurs connectés qui pourront, par un jeu de lumière, indiquer en temps réel à son utilisateur notamment la hauteur de saut.

Gaëtan Fouquet, plaisancier originaire de l’Ile de Sein, a créé l’entreprise CarenEcolo en 2015. Il a reçu le trophée « Coup de cœurdu jury  pour son système de carénage mobile breveté constitué d’une bâche thermocollée réalisée sur mesure permettant de recueillir l’eau de carénage et d’un équipement mobile de filtration avant rejet. La réglementation interdit le carénage des bateaux de plaisance en dehors d’aires de carénage équipées d’un système de récupération et de traitement des eaux polluées. Peu de ports de plaisance en sont équipées (5 ports sur les 96 se situant dans le Finistère). De fait, de nombreux carénages “sauvages” se pratiquent encore et polluent le milieu naturel.

Enfin l’entreprise Ino-Rope, installée à Concarneau et dirigée par Thibault Reinhart, a créé une poulie à axe en textile nommée « Ino-Bloc ». Plus légère que les équipements conventionnels, elle peut malgré tout supporter une charge de travail de 6 tonnes. La commercialisation d’Ino-Bloc démarre dans le nautisme, mais beaucoup d’autres créneaux pourront être ciblés.

 

Les 14 autres startups présentes à cette session de pitchs à la mode French Tech étaient : Draguor, Emagin3D, Fil&Fab, Foil&Co, Kara Technology, Kayflo, Kerfoils, Lokefoil, Magnard Innovation, Nauti Concept, Ocean Ride, Syci, Tringaboat et Wipsea. On remarque une forte représentation des projets s’intéressant aux foils parmi ces 18 entreprises innovantes… et une forte représentation de startups provenant de Bretagne, mais aussi d’autres régions (Paris, Pays de Loire, Bourgogne et Martinique)

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