« Je me félicite de cette labellisation qui est une victoire pour la Bretagne et le résultat d’une mobilisation à la bretonne. Je m’étais engagé dès l’annonce du Président de la République sur les 10 RER métropolitains à ce que la Bretagne fasse partie de la liste, mais à sa manière. Le travail de pédagogie mené par la Bretagne à Paris a payé », estime Loïg Chesnais Girard, président de la Région Bretagne.
Ce projet « à la bretonne » est le prolongement du travail engagé de longue date entre la Région, les intercommunalités et BreizhGo Express. Ainsi, le projet BreizhGo express sud c’est 50 millions d’investissement en matériel, et 20 % de train supplémentaires entre Quimper et Vannes d’ici l’horizon 2025-2026 avec l’objectif de proposer un TER toutes les 30 minutes aux heures de pointe. De son côté, BreizhGo express nord prévoit d’augmenter l’offre de TER à partir de 2026 entre Brest et Lamballe. Cela passe par l’achat de trois nouvelles rames Alstom au prix de 16 millions d’euros l’unité.
Il s’agit de proposer un « choc d’offre majeur », permettant de relever les défis écologiques, économiques et sociaux de demain, alors que la Région réaffirme son ambition de doubler l’offre TER à l’horizon 2040. Le périmètre envisagé est donc celui de la Bretagne, en tenant compte de la réalité des déplacements des Bretons, structurés par l’étoile rennaise, les deux axes ferroviaires nord et sud ainsi qu’un axe Brest-Quimper, une liaison Nord-Sud et une armature centrale routière en cours d’achèvement (RN 164).