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Granit de Bretagne vise une Indication géographique Protégée (IGP) à l’échelle européenne

Le Carrousel du Louvre et le Jardin mémoriel des attentats du 13 novembre à Paris, mais aussi la place Sainte-Anne et la place du Champ-Jacquet à Rennes. Ces lieux de rassemblement incontournables pour qui visite ces villes ont en commun d’avoir été rénovés avec un le Granit de Bretagne. Profitant de l’entrée en vigueur le 1er décembre 2025 du règlement européen sur les Indications Géographiques, l’association des granitiers bretons annonce avoir déposé son dossier pour devenir une IGP, et étendre sa protection à l’ensemble du marché européen.
V.Maignant

Avec la reconnaissance de son Indication Géographique au début de l’année 2017, le Granit de Bretagne avait obtenu la toute première Indication Géographique de pierres naturelles reconnue en France. « Elle a permis de bien structurer notre filière en créant un bien commun entre les carriers qui extraient le granit et les ateliers de transformation qui réalisent les produits finis pour nos clients publics et privés », indique Thomas Lecorguillé, président de l’association. Celle-ci représente 18 entreprises bretonnes adhérentes 300 emplois et 31 sites de productions (carrières et ateliers de transformation). La démarche bretonne a par ailleurs fait des émules : sur les 25 indications géographiques françaises de produits industriels et artisanaux, 10 d’entre elles valorisent des pierres régionales.

 

Une IGP pour préserver la valeur patrimoniale du granit

En 2024, 36 % du CA total de la filière provenait de la commande publique et des marchés de voirie, qui représentent un enjeu majeur pour la profession. «Aujourd’hui, nous avons besoin de protéger notre savoir-faire à l’échelle européenne, pour nous protéger des usurpations et sécuriser le choix des collectivités quand elles veulent être certaines d’avoir du granit breton. L’IGP nous y aidera car elle peut être un critère dans les marchés publics, comme elle l’est dans la loi EGalim », poursuit Thomas Lecorguillé . L’association a déposé un dossier le 1er décembre, dans ce sens. « Ce serait un beau symbole que la filière soit reconnue rapidement par l’Europe, après avoir déjà été précurseur au niveau national », conclut le président de l’association Granit Bretagne. L’affaire est désormais entre les mains de l’Office Européen de la Propriété Intellectuelle (EUIPO), qui doit valider la demande.

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