Depuis Plouzané (29), le Conseil d’administration de France Energies Marines a validé le lancement d’un programme de cinq projets de recherche réunissant 45 partenaires privés et publics. « L’ensemble représente un investissement de 13 millions d’euros dont 9 sont directement opérés par l’Institut« , précise le communiqué. Cet investissement marque une forte augmentation, de 30 % comparativement à 2022.
Ce programme porte sur des thématiques cruciales pour le développement de la filière de l’éolien offshore : 1/ effets du changement climatique, 2/ évaluation fine de la turbulence atmosphérique, 3/ utilisation d’ancrages hydrides pour les systèmes flottants, 4/ production d’hydrogène à partir d’éoliennes offshores, 5/ suivi en temps réel de la mégafaune marine.
Plusieurs recrutements à venir
« Notre Institut se mobilise pour accompagner la trajectoire mise en avant par l’Etat en matière d’éolien offshore, à savoir 18 GW installés en 2035 et 40 GW en 2050. Nous nous appuyons sur les expertises de notre équipe multidisciplinaire et celles de notre réseau d’industriels, d’académiques et de PME pour développer des méthodes et outils testés en conditions réelles. Le budget total des projets de R&D lancés cette année s’élève à 13 millions d’euros. La croissance de notre activité va s’accompagner de plusieurs recrutements dans les mois à venir, notamment dans nos antennes Manche Est – Mer du Nord, Atlantique et Méditerranée », précise Herveline Gaborieau, directrice générale de France Energies Marines.
Un nouveau président
Depuis le 5 septembre dernier, le Brestois Ronan Stephan a été nommé à la présidence de France Energies Marines. Il succède à Jean-Philippe Pagot qui a occupé cette fonction au cours des trois dernières années. Fort d’une carrière professionnelle diversifiée, entre recherche fondamentale et direction au sein de groupes industriels d’ampleur internationale, Ronan Stephan souhaite positionner l’Institut sur des projets collaboratifs ambitieux « contribuant, d’une part, à une filière nationale forte aux plans industriel et économique, et renforçant, d’autre part, la reconnaissance internationale de l’Institut en matière de recherche et de technologie », projette le nouveau président.
