Avec un doublement de la production énergétique renouvelable souhaité rapidement par le gouvernement Borne, les métiers de la transition énergétique vont multiplier les débouchés et leurs potentialités. Afin de répondre à ce marché en plein développement et anticiper les besoins, demain, des entreprises de ce secteur, la CCIMBO via son centre de formation Irtec, Enedis et le Syndicat régional des énergies renouvelables, SRER BPLN, s'associent pour former les futurs monteurs de réseaux.
Chaque année, le centre de formations professionnelles, l’Irtec à Quimper, forme plus de 2000 stagiaires aux métiers de l’électricité, du secourisme, de la sécurité, l’hygiène, la manutention ou la conduite d’engins. La spécificité du site tient à son offre de formations électriques dédiées aux Travaux sous tension : l’Irtec est le seul centre en France à détenir ces agréments et former aux métiers liés au réseau de distribution électrique.
Des embauches locales
Le développement accéléré des énergies renouvelables en France dessine les nouveaux enjeux de ces professions, et donc des formations en amont. C’est pourquoi, la CCIMBO(qui gère le centre Irtec), Enedis et le syndicat régional des énergies renouvelables, SRER BPLN, ont décidé de s’associer pour former les futurs monteurs de réseaux. « La formation Monteurs de réseaux électriques, dite MTRE, est exclusivement dispensée par l’Irtec qui est la voie privilégiée pour accéder à ce métier d’avenir, non enseigné en formation initiale. Ce métier de monteur et raccordeur de réseaux aéro-souterrains constitue une vraie opportunité dans un secteur qui embauche localement« , souligne Claude Ravalec, président de la CCIMBO, lors de la signature de ce partenariat.
Des métiers polyvalents
Sur les sept élèves récemment diplômés à l’issue de cette promotion, le SRER met un point d’honneur à annoncer que « tous se sont vus proposer une continuité à leur contrat d’alternance« . Ainsi, Alexandre Fichter, âgé de 27 ans, va intégrer la base opérationnelle d’Enedis à Pontivy dès la rentrée en tant que technicien d’intervention. « C’est un monde totalement méconnu, même pour un bachelier en électrotechnique comme moi. C’est un métier très diversifié où l’on découvre énormément de choses que ce soit en création ou en entretien de réseau électrique, en branchement de clients, en raccordement d’installations de production d’électricité… Et en plus, notre travail permet de contribuer à une mission de service publique essentielle, qui est d’amener l’électricité 24/24h 365 jours/an partout en France », précise le jeune diplômé.
De plus en plus de femmes postulent également pour ces carrières, en même temps qu’Enedis et les entreprises prestataires les encouragent à le faire.
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