« En dépit des effort consentis par l’ensemble des parties prenantes, le Ministre délégué chargé de l’industrie Marc Ferracci, vient d’annoncer l’échec des négociations à la reprise de la Fonderie de Bretagne par Private Assets, Renault refusant de s’engager sur des volumes suffisants pour maintenir l’activité.
Nos premières pensées vont aux salariés d’une Fonderie de Bretagne dans la tourmente depuis de nombreuses années, nous pensions particulièrement à eux et leurs familles à seulement quelques jours de noël. Nous voulons aussi souligner l’exemplarité d’une combativité du quotidien de la direction et des équipes de l’entreprise. Ils ont démontré leur compétence, leur engagement et leur foi en un avenir pour ce site industriel. Mais face à un cynisme dévastateur, leurs efforts ont été trahis.
Très engagé dans une démarche de développement économique du Territoire, l’exécutif de Lorient agglomération et la Région Bretagne seront attentifs à la situation de chacun pour assurer un avenir industriel au site. »
« Ce désengagement marque une trahison inacceptable envers les salariés et le pays tout entier. J’appelle à une prise de conscience collective et à une mobilisation immédiate pour préserver ce qui reste de notre industrie et pour éviter que d’autres drames similaires ne se produisent. Notre avenir industriel mérite mieux que ce renoncement irresponsable , réagit Loïg Chesnais-Girard.
« Lorient Agglomération est un territoire industriel dont les activités contribuent à la souveraineté industrielle de notre pays. Notre devoir est de conforter nos industries, notamment automobile. L’annonce de l’abandon du projet de reprise de la Fonderie de Bretagne par Private Assets est aussi une conséquence directe du contexte d’incertitude politique actuelle. J’ai une pensée particulière pour les salariés et leurs familles en cette veille de Noël. Renault doit assumer publiquement cet abandon et prendre ses responsabilités ! Je salue les efforts consentis pour trouver un avenir à ce site industriel aujourd’hui modernisé. Ensemble, nous devons rester engagés pour la reconversion de ce site pour que ce dossier reste vivant », déclare Fabrice Loher.
