La solution étant dans l’apport de fonds, la Fonderie de Bretagne – dont l’avenir est compromis depuis l’arrêt des négociations par le Groupe Renault, selon la direction de la FDB -, multiplie les initiatives pour financer le redressement de l’entreprise et faciliter l’émergence d’un accord.
Accroitre le plan d’économie
Dans un communiqué adressé ce matin, la direction de la fonderie morbihannaise propose deux leviers : 1/ l’accroissement de 3.1 millions d’euros du seuil des économies à réaliser, « au total, Fonderie de Bretagne conduira un plan d’économie de 6,3 millions d’euros sur les années 2025 à 2027, ce qui correspond à 10% du besoin global de financement sur la période, investissements compris » ; et en parallèle : 2/, le lancement d’une opération de financement participatif afin de mobiliser la solidarité territoriale et le soutien de l’opinion publique, et de permettre aux salariés de devenir actionnaires. « La Fonderie de Bretagne lance un appel à tous pour participer au sauvetage de l’entreprise. L’enjeu c’est le maintien de 350 emplois et le redressement économique d’un outil industriel récent et performant », rappelle la direction dans ce récent communiqué.
Collecter 1,5 million d’euros
Organisée sur la plateforme Ulule, cette opération de financement participatif vise à collecter 1,5 million d’euros afin de financer le redressement de l’entreprise via une structure d’actionnariat salariés. « Cette nouvelle structure, qui prendra la forme d’une holding, permettra aux salariés de devenir actionnaire de leur entreprise et de collecter des dons. La totalité de la somme collectée ira dans le sauvetage de Fonderie de Bretagne. »