La coopérative de production de masques dans les Côtes-d'Armor, à Grâces près de Guingamp, annonce avoir conquis plus de 1 000 sociétaires et récolté près de 135 450 euros de parts sociales. Le démarrage de la fabrication est prévu début novembre : production, logistique, maintenance, tertiaire et R&D, c'est d'ores et déjà 21 postes qui sont à pourvoir.
Portée par les collectivités locales, financée par des fonds publics et privés, ouverte à la souscription citoyenne, cette Société coopérative d’intérêt collectif, ou SCIC pour les initiés, sera le coeur du réacteur pour la fabrication de masques FFP2 et chirurgicaux made in Bretagne.
Lancé officiellement en juillet dernier, « la Coop des masques » doit lancer sa production à Grâces près de Guingamp d’ici novembre. Les porteurs du projet, avec à leur tête l’ancien Secrétaire d’Etat Guy Hascoët, annoncent avoir déjà obtenu 800 000 euros de financements sur leur objectif de 2 millions. La souscription citoyenne est toujours ouverte. Les particuliers peuvent investir dans la capital de la société, en acquérant des parts sociales d’un montant de 50 euros. Un quart du capital, soit 500 000€, est promis aux particuliers. Pour l’instant, cette souscription a permis de récolter 135 450 euros de parts sociales. « Vous êtes 1048 à nous soutenir, indique la Coopérative sur ses réseaux sociaux. Ce qui représente 2 710 parts ».
21 postes à pourvoir
La future usine vise une capacité de production annuelle comprise entre 30 et 45 millions de masques, pour un chiffre d’affaires évalué de 10 à 15M € par an. Pour y parvenir elle table sur un effectif d’unetrentaines de personnes. D’ores et déjà 21 postes sont à pourvoir dans des métiers aussi divers que la production la logistique ou en encore la R&D. Un démarrage de la fabrication prévu en novembre « avec un premier objectif de 70% des volumes de production le mois suivant, avant d’atteindre un rythme de croisière dès janvier 2021« , soulignait, en juillet, Guy Hascoët, son Président.
