Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique, donne son feu vert pour le parc éolien flottant au sud de la Bretagne

C'est inscrit au Journal officiel : la ministre de la Transition écologique, Barbara Pompili, et la ministre de la Mer, Annick Girardin, annoncent la zone retenue pour lancer une première procédure de mise en concurrence en vue de la désignation d’un lauréat pour le développement du parc en 2022.

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Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique.

A l’issue du débat public achevé en décembre 2020 sur la création de deux parcs d’éoliennes flottantes au large du sud de la Bretagne, à la suite de l’avis émis par la Conférence régionale pour la mer et le littoral (CMRL) qui a lancé, le 12 mai dernier, un premier appel d’offres commercial, l’accord exprimé par le ministère de la Transition écologique entérine la création d’un parc éolien flottant au large de la Bretagne sud.

« Ce premier parc éolien flottant, d’une capacité d’environ 250 MW, sera le 9ème parc éolien en mer français et l’un des premiers parcs flottants au monde. Il permettra de produire l’électricité nécessaire aux besoins d’environ 160 000 foyers« , précise le communiqué de presse du ministère en question. Les éoliennes se situeront au large de Belle-Île en mer et de Groix, à plus de 15 km de leurs côtes. « Le périmètre de ces zones d’implantation sera progressivement réduit jusqu’à la définition de l’implantation précise des parcs. »

Le projet prévoit en effet le déploiement de deux parcs « les études environnementales seront poursuivies sur une zone plus large pour en approfondir la connaissance en vue d’un second parc, d’une capacité maximum de 500 MW, à attribuer à partir de 2024« , précise le ministère, maître d’ouvrage.

Périmètre revu au regard des conclusions du débat public

Dans le cadre du débat public, mené l’année dernière par la Commission particulière du débat public, la définition de ces zones d’implantation ont cristallisé les échanges et discussions. Dans son avis, Barbara Pompili dit avoir tenu compte des observations émises par les habitants et usagers de ce territoire. « Les zones considérées par le public comme à éviter, principalement en raison des enjeux paysagers et des risques d’effets sur l’environnement les plus élevés, ont été exclues. Ainsi, les zones retenues sont situées à plus de 15 km de Belle-Île, à plus de 25 km de Groix, à 30 km de Quiberon et à plus de 40 km du port de Keroman à Lorient. Elles ont été définies en tenant compte des impacts paysagers, de la cohabitation avec les autres usages de la mer et des impacts sur l’environnement naturel« , précise le ministère.

Vigilant au premier chef sur le déroulé de ce projet, Olivier le Nézet, président du Comité Régional des Pêches et des Elevages Marins de Bretagne approuve finalement l’avis du gouvernement. « La zone est conforme aux discussions engagées avec les acteurs de la pêche. Il faudra toutefois rester vigilant sur les zones qui seront retenues pour les études techniques concernantle second parc éolien de 500 MW afin de s’assurer que son resserrement final intègre bien les enjeux de la pêche. » Dans ce même communiqué, Fabrice Loher, président de Lorient Agglomération se félicite pour sa part de cette décision qui place son territoire « à être un acteur de premier rang dans le développement des énergies marines renouvelables et l’autonomie énergétique. »

 

 

 

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