Autres éléments de conclusion : des répercussions sur les espèces végétales et animales . L’exemple des zones humides est assez parlant : les études montrent la possibilité d’une baisse de leurs superficies de 25% sur la période 2080-2100, par rapport à 1960-1980. Des simulations sur 100 ans, réalisées sur le bassin du Scorff, attestent que les prairies humides de haut de bassin versant sont les plus vulnérables.
Côté forêt, le chêne vert gagne du terrain dans toute la partie ouest de la France tandis que le hêtre tend à disparaître dans le sud ouest.
En matière agricole, la culture du sorgho progresse rapidement, avec de bons résultats en termes de productivité.
Côté mer, le phénomène conjuguant augmentation de la température, acidification et élévation du niveau des océans, affecte les eaux bretonnes avant la fin du XXIe siècle. Les répercussions sur les espèces sont facilement identifiables : acclimatation, adaptation mais aussi migrations vers le nord.
Enfin, même la ville est impactée puisque des phénomènes d’îlots de chaleur peuvent se développer, atteignant parfois plusieurs degrés d’écart avec les ruraux.