Trophées du tourisme Côtes d’Armor : un manoir, une abbaye, un château, une biscuiterie et un hôtel, sur le podium

Afin de valoriser la richesse et les atouts du territoire des Côtes d’Armor, les premiers trophées du tourisme ont été organisé ce jeudi 7 mars à Saint-Brieuc. Le Domaine de Boisgelin (Pléhedel), la Biscuiterie Menou (Plougonver), l’Association Racines d’Argoat - Abbaye de Bon Repos, le Château de Bienassis (Erquy) et l’Hôtel de Diane (Sables d’Or les Pins) sont les cinq lauréats.

L’association «Trophées du Tourisme en Côtes d’Armor » a été créée en juin 2018. Elle regroupe un collectif* d’acteurs institutionnels publics et privés de la filière tourisme en Côtes d’Armor. « Le but est de promouvoir les richesses de notre territoire à travers une grande soirée événement, d’alimenter la fierté des costarmoricains  tout en développant les synergies entre les différents acteurs : hébergement, agriculture, artisans d’arts, restauration », indique les organisateurs. Chaque année, ce département breton accueille plus de 3,4 millions de touristes. Second poids économique du département avec une consommation touristique estimée à 955 millions d’euros, ce secteur participe activement au dynamisme économique.

Présidé par Sébastien Minguy, par ailleurs Directeur de La Vallée des Saints, cette première édition des Trophées du tourisme a décerné 5 trophées selon différentes catégories. 

 

Aventure humaine : Domaine de Boisgelin (Pléhedel)

La vie du domaine, propriété de la famille de Boisgelin depuis 800 ans, est depuis les années 80 relativement atypique. A la croisée de l’engagement écologique, patrimonial, économique et social. Géré par Michael de Boisgelin, qui l’a hérité de son père Gilles, la propriété de 450 hectares comprend en effet : huit exploitations agricoles, quelques habitations, une forêt classée, des gîtes, un golf de 12 trous entretenu par l’association de réinsertion Les Amis de Boisgelin, un manoir classé monument historique, un sentier de randonnée balisé de 12 km, une piste cyclable de 17 km, un parc entretenu, un potager et un verger bio (cultivés par le Centre d’action sociale, culturelle et d’insertion de Plouézec), un relais château 3* et un restaurant.
 

Avocat d’affaires à l’international, viscéralement attaché aux lieux, le marquis gère de très près, mais souvent à distance, le quotidien de Boisgelin. Il peut compter sur toute une fourmilière de bénévoles et de professionnels, tout autant que lui attachés au domaine : les Amis de Boisgelin, les fermiers, la société de chasse, etc. Tous ensemble, ils ont réussi à faire de Boisgelin, « un patrimoine commun », ouvert toute l’année au public.

Le Domaine de Boisgelin

 

Richesses du territoire : Biscuiterie Menou (Plougonver)

Issu d’une famille de boulangers, Jacques Ménou diplômé de l’Ecole Ferrandi – Paris, crée en 1980 la Biscuiterie Ménou. Il développe une gamme de pâtes sablées (palets-gâteaux bretons) et poursuit la fabrication des fameuses Allumettes à la glace royale de ses parents. En 1981, il est rejoint par son épouse Martine Ménou, dont l’expérience de la grande distribution va lui permettre de prendre en charge les parties commerciale et administrative. Ensemble, ils donnent de l’essor à l’entreprise, construisent un bâtiment de 600 m² à Plougonver (Bretagne) en 1987, s’entourent d’une équipe et proposent de découvrir une gamme de biscuits issue de la tradition bretonne (palets, galettes, kouign amann, gâteaux bretons…) ainsi que des pâtisseries fines (macarons, croquants, allumettes, palmiers, galettes des rois…).
 

Rejoints par leurs enfants, Sophie (en 2002) et Pierre (en 2008), ils créent en 2015 l’espace Parlons boutiques  (35 000 visiteurs en 2018), adjacent à l’usine et mettant en scène une boulangerie, un café, une épicerie d’antan, complétés un peu plus tard par la boutique du cordonnier, le salon de coiffure, la forge, etc…, complémentaire et s’appuie sur une équipe soudée et efficace. Plusieurs agrandissements du site (3 000 m² au total) et investissements furent nécessaires pour répondre aux nouveaux marchés et s’adapter aux normes en cours.  L’entreprise n’a eu cesse d’allier dynamisme économique et touristique et est ainsi régulièrement récompensée. Fin 2018 ses dirigeants se sont vu remettre la médaille d’argent du tourisme, dans la promotion 2018 établie par le préfet.

Biscuiterie Menou 

 

Promotion et Communication : Association Racines d’Argoat – Abbaye de Bon Repos

Un soir de 1986, un groupe d’amis passe devant l’abbaye de Bon-Repos en ruine et menaçant de s’écrouler. Ils décident de commencer un immense chantier de nettoyage et restauration dès le lendemain. C’est le début de Bon-Repos. Au cours de cette même année, ils créent l’association des «Compagnons de l’Abbaye de Bon Repos» destinée à la restauration du monument.

Très rapidement, une idée de son et lumière émerge et semble prendre forme dans la volonté d’animer et de dynamiser le site de l’abbaye. Pour mettre en oeuvre ce spectacle, l’association «Son et Lumière de l’Abbaye de Bon Repos» est créée en 1988. D’une durée de 20 minutes et mettant en scène une quarantaine de bénévoles, ce premier spectacle attire alors 1 200 personnes.

En 1993, cette association devient Racines d’Argoat (Rencontres Associatives et Culturelles d’INtérêt Economique et Social d’Argoat). Avec ses 500 bénévoles, elle réussit à faire du Domaine de Bon-Repos un lieu incontournable du tourisme et de la culture en Centre-Bretagne. Cavaliers, techniciens, danseurs, costumiers… tous se mobilisent autour du spectacle, réunissant ainsi des hommes, femmes et enfants de tous les milieux. Le spectacle fédère également les générations et devient un formidable lieu d’échange où jeunes et moins jeunes vivent l’expérience et participent ensemble à un même projet. Cette force de rassemblement et d’échange, le professionnalisme et l’enthousiasme sans faille permettent de faire évoluer sans cesse le spectacle et de réaliser des projets grandioses !

Racines d’Argoat

 

Innovation : Château de Bienassis (Erquy)

L’imposante façade du château de Bienassis, en grès rose d’Erquy, en impose, autant qu’elle sait se faire discrète… Le guetteur du 15ème siècle parvenait à surveiller un immense territoire. Par temps clair, il distinguait même les îles anglo-normandes ! Et en même temps, les cavaliers éloignés ne parvenaient pas à le distinguer. Bien situé et bien protégé par ses douves, « bien sis » est donc l’origine véritable du nom de Bienassis. Monument Historique classé, aux 15ème et 17ème siècles, Bienassis représente un ensemble complet de demeure seigneuriale. Transformé en prison pendant la Révolution, il est depuis 1880 la propriété de la famille de Kerjegu.

Aujourd’hui l’histoire du site se dévoile à travers un masque de réalité virtuelle. En neuf minutes, ils découvrent, grâce à une animation 3D, neuf séquences historiques marquantes du site : le manoir fortifié au XVème, la chute des remparts au XVIIème, la reconstruction au XVIIème etc. On peut tourner sa tête pour s’immerger à 360°. Les détails des différentes scènes sautent aux yeux, avec un commentaire continu. Voyage dans le temps réussi, et pari relevé pour le château de Biennassis.

Chateau de Biennassis

 

Prix Spécial du Jury : Hôtel de Diane (Sables d’Or les Pins)

Directeurs retail pour des marques de luxe, Hugo et Corinne Renouardière ont quitté leur job et leur pied à terre parisiens, après avoir jeté leur dévolu sur l’hôtel de Diane situé à Sable d’Or Les pins. C’était en juin 2017. 

Formaté aux maisons de luxe, le couple a animé des réseaux de boutiques où la qualité de service est la pierre angulaire de la relation clients. « Après avoir étudié sérieusement quatre dossiersl’hôtel de Diane, un trois étoiles disposant de 45 chambres et datant de 1925 s’est très vite imposé. « Il appartenait à une même famille depuis trois générations et avait une histoire. Qui plus est, l’outil de travail était parfaitement aux normes. Restait malgré tout, à redynamiser toute la décoration intérieure, créer une nouvelle ambiance, tout en gardant le style des années 1920 », souligne le propriétaire. Fermé pendant deux mois pour travaux, l’hôtel a rouvert ses portes début avril 2018. 

Les 1 000 m² du  rez-de-chaussée ont été en grande partie restaurés : la réception, les deux salons et la grande salle de restaurant. Une immense terrasse plein sud, tout en bois où se niche un jacuzzi a vu le jour et la salle de séminaire, d’une capacité de 120 personnes, a été totalement rénovée. « Nous avons créé des espaces de vie communs qui n’existaient pas. Mais le projet n’est pas fini. Dans une phase deux, il nous faudra raccorder l’ambiance du RDC avec les deux étages où se situent les chambres. Nous étudions aussi la possibilité d’obtenir une quatrième étoile, d’autant qu’il n’existe pas d’offre dans cette catégorie dans notre périmètre à l’exception de la thalasso de Dinard. » lire la suite

Hôtel de Diane 

 

*Les membres de l’association

Cerfrance Côtes d’Armor

Crédit Agricole des Côtes d’Armor

Chambre d’Agriculture des Côtes d’Armor

Couédic Madoré Holding

Association des Gîtes de France en Bretagne

Saint-Brieuc Expo Congrès

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