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Soka (22) lance un appel aux entreprises des agglomérations de Saint-Brieuc et Lamballe à embaucher les déplacés Ukrainiens

Avec le soutien du monde économique et associatif, la société Soka, basé à Quessoy dans les Côtes d'Armor a permis à 60 habitants de Koziatyn en Ukraine, où est située son usine de kaolin, de venir se réfugier dans l’agglomération de Lamballe et Saint-Brieuc. Objectifs désormais : scolariser leurs enfants et leur permettre de trouver du travail.

Une chaine de solidarité unique s’est mise en place en quelques jours rassemblant acteurs économiques, associatifs et politiques, précise Séverine Dudot, directrice générale de Soka
Une chaine de solidarité unique s’est mise en place en quelques jours rassemblant acteurs économiques, associatifs et politiques, précise Séverine Dudot, directrice générale de Soka

Spécialisée dans l’extraction, le traitement et la transformation des kaolins, la société Soka a procédé, le 10 mars 2022, à la mise à l’abri de 60 habitants (20 familles, 30 femmes et 30 enfants et adolescents) de Koziatyn en Ukraine, où est implantée son usine, fermée depuis le 25 février 2022. « Une chaine de solidarité unique s’est mise en place en quelques jours rassemblant acteurs économiques, associatifs et politiques, précise Séverine Dudot, directrice générale de Soka. Elle nous a permis d’expédier en Pologne et en Ukraine de l’aide médicale et humanitaire mais surtout de mettre à l’abri, dans l’agglomération de Saint-Brieuc et Lamballe, en particulier à Pommeret, Quessoy et Plérin, une partie de nos salariés et des familles de cette ville, pour l’instant épargnée par les bombes. »

Création de l’association Solidarité Soka Ukraine

Depuis plus d’une semaine, l’entreprise Soka s’est mobilisée pour permettre à ces personnes déplacées d’être accueillies dans les meilleures conditions possibles sur le territoire. « Nous avons structuré nos initiatives autour de l’association Solidarité Soka Ukraine pour centraliser l’aide alimentaire et financière, ajoute Séverine Dudot. Ces mères de famille gardent l’espoir de retourner vite dans leur pays, ce que nous leur souhaitons, mais elles veulent aussi apporter leur contribution à la société française en retravaillant rapidement et être autonome financièrement. »

Prérequis toutefois à cette volonté : la scolarisation des enfants. « À l’image de l’obtention du statut administratif de protection temporaire, nous comptons sur les services de l’Etat pour faciliter les procédures. Après le temps de l’hébergement d’urgence, il faudra permettre à ses familles de bénéficier d’un logement pérenne. Si c’est un soulagement pour elles d’être en sécurité en France, cela n’enlève pas la douleur d’avoir tout quitté. »

Soka a également activé ses réseaux pour centraliser les offres d’emploi potentielles dans l’hôtellerie, la restauration, l’agroalimentaire, etc. « Je me suis rapprochée de l’Umih 22 et de l’Upia qui ont relayé les besoins auprès de leurs adhérents, confirme Séverine Dudot. Malgré la barrière de la langue, ces jeunes femmes sont rapidement employables sur des métiers simples avec une certaine répétabilité des gestes. Toutes travaillaient déjà en Ukraine dans des magasins, en industrie, en agriculture, etc. La mobilité n’est pas un problème puisqu’elles ont le droit de conduire en Europe. Il est juste nécessaire de leur trouver un véhicule. J’invite les entreprises du bassin Lamballe et Saint-Brieuc à se rapprocher de l’association Solidarité Soka Ukraine pour favoriser l’insertion professionnelle de ces travailleuses ukrainiennes. »

Contact : Séverine Dudot au 02 96 42 30 11 ou sdudot@soka-kaolin.com

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