Entreprise de biotechnologie créée à Roscoff en mars 2019, SeaBeLife s’est « spécialisée dans le développement de candidats-médicaments destinés à bloquer la nécrose cellulaire afin de protéger ou régénérer les organes affectés par des pathologies sévères sans alternative thérapeutique efficace. Les pathologies aiguës et foie et les pathologies oculaires sont précisément ciblées« , explique Morgane Rousselot, co-fondatrice et dirigeante de cette deeptech, docteure également en biochimie de l’UPMC–CNRS–Station Biologique de Roscoff.
Bénéficiaire de plusieurs aides pour développer sa biotechnologie, SeaBeLife conclut une nouvelle levée de fonds, de 1,2 million d’euros, auprès du fonds iXLife et de ses investisseurs historiques. « Cette levée de fonds va permettre de financer le développement réglementaire de nos candidats-médicaments, en s’appuyant sur notre technologie brevetée unique ciblant deux voies de mort cellulaire régulée« , précise la docteure en biochimie.
Equipe étoffée et tests cliniques programmés
« Les fonds permettront également d’étoffer l’équipe avec l’embauche de plusieurs spécialistes de haut niveau pour préparer les essais cliniques« , complète la cheffe d’entreprise. L’approche clinique devrait démarrer en 2024 pour les hépatites sévères. Concernant les pathologies oculaires, SeabeLife travaille à l’optimisation de ses candidats-médicaments pour adresser les maladies neurodégénératives d’ici 2025.
Pour parachever ces ambitions, et accélérer leur concrétisation, le Pr Jean-Pierre Kinet, président d’iXLife, rejoint le comité stratégique de SeaBeLife. « Nous sommes ravis d’accueillir iXLife et le Pr Kinet au sein de notre comité stratégique. C’est un médecin reconnu, qui dispose d’une expérience unique dans le développement d’entreprises de biotechnologies aux Etats-Unis et en Europe. Avec son soutien, celui de nos investisseurs historiques et cette levée intermédiaire, nous nous donnons les moyens d’utiliser notre technologie unique de préservation et de protection des cellules dans des pathologies graves du foie, de l’œil et à terme du cerveau », déclare Morgane Rousselot, PDG de SeaBeLife.
