Découvrez les projets innovants d’Elvasport à Pordic et de One Kin SAS à Plérin. Ces deux entreprises ont été récompensées le 17 Octobre dernier par le réseau Saint-Brieuc Entreprises dans le cadre de son appel à candidature sur le thème « L’image de l’Agglomération de Saint-Brieuc et son impact économique».
La société Elvasport a reçu pour sa part un prix coup de cœur de 2.500 euros pour le développement de la version électrique du finboard, sa planche de nage. Là encore dès mars 2017, nous avions rencontré Guillaume Turbec son inventeur. Il évoquait alors le lancement de son modèle électrique fin d’année 2017. Pari tenu !
Le premier prototype de Finboard a vu le jour en janvier 2016. Son poids est d’environ 6 kg et sa conception est similaire à celle d’un kayak. Une présence remarquée au dernier salon nautique à Paris en décembre 2016 et un passage au 20H de TF1 ont fait exploser le carnet de commandes. « 50 Finboard sont en cours de fabrication, indique Guillaume Turbec. Je suis sur un prévisionnel de 300 à 500 pièces pour 2017. Chaque planche est numérotée. Selon le matériau choisi, fibre de verre ou carbone, son prix oscille entre 890 € et 1 630 €. Croyez-moi, nous sommes très loin de la planche en mousse artisanale ! »
One Kin , une vingtaine d’emplois à la clé
Lauréat d’un prix de 5.000 euros, One Kin à Plérin crée un site de production de produits composites pour les sports de glisse. En avril 2017, nous avions rencontré son dirigeant, Erwann Réhault (en photo), afin d’échanger sur son projet industriel. Voilà ce qu’il nous livrait : « Nous entamons tout juste la seconde phase qui consiste à réaliser le prototypage grandeur nature. Une réflexion est en cours avec Bpifrance et la Région Bretagne pour bénéficier d’une aide de développement à l’innovation, puis d »’industrialisation, qui peut s’élever à 500 000 euros. Ce soutien est essentiel pour la suite, d’autant que nous avons déjà quelques personnes clés prêtes à participer au projet.» 10 000 pièces en composite destinées aux sports nautiques mais aussi à l’agroalimentaire, l’automobile ou encore la médecine, pourraient ainsi sortir, d’ici fin 2018 de ce nouveau site industriel localisé à Saint-Brieuc. « Sur l’emplacement, précise le dirigeant, je n’ai aucune inquiétude, il existe plusieurs options ». Montant de l’investissement : entre 1,2 à 1,5 million d’euros et à terme, la création d’une vingtaine d’emplois.