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Rennes School of Business lance sa Fondation avec Hassan Triqui à sa barre

Résolument tournée vers la jeunesse issue de milieux modestes, la nouvelle fondation de Rennes School of business entend lutter contre l’auto-censure dès le collège et donner accès à l’enseignement supérieur au plus grand nombre, sans distinction sociale, culturelle ou géographique. Et qui mieux que Hassan Triqui, à la fois marocain et breton, patron de Secure-IC à Rennes, 150 salariés, spécialiste dans le domaine de la cybersécurité embarquée en France mais aussi à l’international, pour porter cette ambition ? Réponse avec l’intéressé, qui revendique un positionnement original pour cette toute nouvelle fondation ou l’innovation et l’expérimentation seront omniprésentes.
Hassan Triqui, CEO de Secure-IC prend la présidence de la fondation Rennes School of Business

Tout d’abord, pouvez-vous nous rappeler votre parcours ?

Je ne suis pas né breton. Je le suis devenu. J’ai grandi au Maroc et je suis arrivé à Rennes il y 35 ans pour intégrer l’Insa (Institut national des sciences appliqués).  Après avoir décroché mon diplôme d’ingénieur en électronique, j’ai changé de voie et je suis entré à Rennes School of Business où j’ai obtenu un exécutive MBA. Cette expérience m’a fait un bien fou et m’a ouvert l’esprit. A force de baigner dans les maths et la physique, on en oublie les humanités. Or les hommes sont beaucoup plus passionnants que les machines. J’ai ensuite occupé des postes à l’export chez Thomson et Thales avant de revenir à Rennes et créer, en 2009, Secure-IC, spécialisée dans les solutions de cybersécurité pour les systèmes embarqués et les objets connectés. Aujourd’hui, l’équipe est composée de 150 personnes dont une centaine basée à Rennes, 20 à Paris et le reste disséminé un peu partout dans le monde. Entre temps, j’ai épousé une bretonne qui m’a donné deux enfants. Ça enracine. Je suis très attaché à la Bretagne.

 

Vous présidez la nouvelle fondation de Rennes School of Business. Quels sont ses objectifs ?

Cela fait des mois que l’équipe prépare la gouvernance de cette nouvelle fondation en lien avec la fondation de France. J’ai accepté cette nouvelle responsabilité pour redonner à l’écosystème rennais et breton, tout ce qu’il m’a apporté durant mon parcours. L’implication dans la communauté d’un territoire est essentielle !  C’est aussi pour accompagner Wafâa Mbarki, la Déléguée générale de la fondation et véritable cheville ouvrière de ce projet.  Trois axes majeurs* ont été identifiés, mais le plus important à mes yeux est d’aller au-devant de la jeunesse, dès le collège, pour lutter contre les croyances limitantes et l’auto-censure. Il faut faire passer l’idée que l’argent n’est pas le problème pour accéder à l’enseignement supérieur. Ce qui compte, c’est le projet, la conviction et la motivation que chaque jeune porte en lui. Cela passe dans un premier temps par l’octroi de bourses aux étudiants les plus méritants issu de milieux modestes, mais d’autres actions sont à l’étude. Ce que je ne veux surtout pas c’est me substituer à la puissance publique. C’est pourquoi, nous allons expérimenter et innover dans l’action sociale.  Ma principale motivation, en tant que président, est de mettre en place une gouvernance qui tourne et qui soit pérenne, au service de la jeunesse.

 

Rennes School of business souhaite que chaque jeune devienne un « Unframed Leader ». Pensez-vous en être un vous-même ?

Oui je le crois. Je suis à la fois issu de la techno, tourné vers l’innovation et j’ai fait mienne les valeurs de l’entrepreneuriat comme la motivation ou la vision. Si vous ne réfléchissez pas en dehors du cadre, vous êtes mort. La France compte beaucoup d’Unframed Leaders, des gens qui râlent, qui contestent et ça, c’est bien pour innover !  La transgression permet aussi l’émergence de nouveaux modèles économiques. Quoiqu’il en soit, le volet culturel est essentiel pour que l’entreprenariat germe.

 


La Fondation de Rennes School of Business déploie 3 axes stratégiques portés par de multiples dispositifs d’aide

  • La diversité sociale & l’égalité des chances pour ouvrir le champ des possibles.
  • Le soutien à l’entrepreneuriat pour favoriser l’innovation et la créativité.
  • Le développement de la Recherche pour élargir les savoirs.

Plusieurs actions solidaires seront ainsi mises en œuvre comme l’attribution de bourses pour les étudiants issus de milieux modestes, la lutte contre l’auto-censure dans les collèges bretons, des summer camps tech, des chaires de recherche sur des problématiques sociétales, des bourses entrepreneur à impact social.

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