Les négociations avec la Région sur le volet mobilités du contrat de plan État-Région 2023-2027, CPER ont démarré en juin dernier. Basée sur l’enjeu de la décarbonation, l’enveloppe focalise une attention particulière sur les transports ferroviaires, notamment du quotidien, auxquels s’ajoutent les routes dont la RN 164 et les pistes cyclables dites véloroutes. « Depuis la rencontre du Président de Région, Loïg Chesnais-Girard, avec la Première ministre, Elisabeth Borne, intervenue le 25 août dernier à Paris, les négociations sur le volet mobilités du Contrat de Plan État-Région se sont bien poursuivies, indique la préfecture de région dans un communiqué de presse. Elles se traduisent d’ores et déjà par une avancée significative avec la révision du montant de la participation de l’État, qui passe de 189 à 233 millions d’euros. » Ces crédits supplémentaires permettent notamment un rééquilibrage territorial, une réaffirmation de l’importance des « petites lignes ferroviaires » et des améliorations routières pour un volume total de projets pour la Bretagne avoisinant 680 millions d’euros.
Selon la préfecture de région, les discussions se poursuivent sur le financement de la décarbonation des ports bretons et sur le modèle de financement possible pour permettre plus de mobilités partout demain en Bretagne. » L’objectif partagé est d’aboutir à un accord dans les prochaines semaines. » Il faut dire que la Bretagne attire de plus en plus. Avec 400 000 nouveaux habitants attendus d’ici à 2040, la question démographique va obligatoirement percuter celle des mobilités.