Compétences

L’UIMM Finistère soutient Apesa 29 dans l’accompagnement psychologique des dirigeant(e)s

L’UIMM Finistère et l’association Apesa 29 s’associent pour soutenir les dirigeants d’entreprises industrielles pouvant être confrontés à une détresse psychologique liée à des difficultés professionnelles.
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Anne DELAPLACE, co gérante de Arremad à Sizun et membre du bureau de l’UIMM Finistère (secrétaire), Thierry GUILLO, Président de l’association APESA 29, Frédérique LE DROGO, Déléguée Générale de l’UIMM Finistère, Dominique MAGUER, Président du Tribunal de Commerce de Brest, Gérard BOUZAT, PDG de Marberic’h et membre du bureau de l’UIMM Finistère (trésorier).

« Dans la branche de la métallurgie, 80 % des entreprises adhérentes comptent moins de 50 salariés et le chef d’entreprise porte souvent, seul, la responsabilité de décisions essentielles pour l’avenir de son entreprise et de ses collaborateurs », rappelle Frédérique Le Drogo, déléguée générale de l’UIMM Finistère, lors de la signature ce mercredi, d’une convention de partenariat avec l’association Apesa 29. Pour rappel, la branche de la métallurgie représente, dans le Finistère, 640 entreprises et 18 500 salariés, soit près de 10% des emplois du département.

Comme la CCI Finistère auprès de ses ressortissants, l’UIMM Finistère s’engage dans l’accompagnement psychologique des dirigeants en devenant un relais signifiant de l’action d’Apesa. Dans le cadre de ce partenariat, l’UIMM Finistère met en place un réseau de sentinelles au sein de ses équipes. « Ces personnes-clés, formées à repérer les signes de détresse, jouent un rôle central pour détecter rapidement les dirigeants en difficulté et les orienter vers des solutions d’accompagnement adaptées. Les dirigeants identifiés seront mis en relation avec l’APESA 29 qui activera son réseau de 40 psychologues formés et disponibles sur le Finistère », explique Frédérique Le Drogo.

« Nul n’est à l’abri »

L’association Apesa 29 rapporte qu’elle a traité, depuis le début de l’année, 37 alertes dont 26 ont abouti à des prises en charge. L’âge moyen des chefs d’entreprise accompagnés est de 44 ans et concerne 65 % d’hommes et tous secteurs d’activités confondus. Ces procédures sont déclenchées, pour 70 % d’entre elles, lorsque les entreprises arrivent en procédure collective au tribunal. « La volonté est de prendre le problème le plus en amont possible car nul n’est à l’abri. Un dirigeant qui va bien psychologiquement aura plus de chance de sauver son entreprise », soutient Thierry Guillo, président de l’APESA 29 et juge au tribunal de Commerce de Quimper.

« L’isolement, la pression et les difficultés à partager ses préoccupations peuvent vite devenir des fardeaux psychologiques lourds. C’est pourquoi, en signant cette convention, nous nous engageons à offrir aux dirigeants un accès à un soutien psychologique, hors procédure collective, afin qu’ils puissent affronter ces épreuves avec plus de sérénité. Grâce à l’Apesa, nous apportons une réponse concrète à un besoin humain fondamental : aider le chef d’entreprise à se préserver et à continuer d’accompagner durablement ses collaborateurs et à développer son entreprise », souligne la déléguée générale de l’UIMM Finistère.

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