Le parc animalier de Branféré a ouvert ses portes au grand public en 1965. Mais son origine remonte aux années 30, quand Hélène et Paul Jourde, couple visionnaire amoureux de la nature, imaginent la création d’un lieu où « animaux et humains cohabitent dans un cadre respectueux », reprend le communiqué de presse rédigé à l’occasion des 60 ans du parc animalier morbihannais. « Dès le lancement du parc, pensé autour de notions innovantes à l’époque (semi-liberté, acclimatation, sauvegarde), ils s’entourent de grands noms du monde scientifique tels que Jean-Marie Pelt, Gérard Dubost ou encore Robert-Daniel Etchécopar, pour faire de Branféré une terre d’accueil pour les scientifiques souhaitant étudier le comportement animal. »
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Cet ADN de partage et de transmission coule toujours dans l’esprit et la gouvernance du parc de Branféré, confié par legs à la Fondation de France à la fin des années 80. « La Fondation de France s’honore d’entretenir l’esprit de Branféré et d’en accompagner le développement. Branféré incarne, avec une force et une vitalité incomparables, de nombreuses causes que la Fondation de France s’emploie à servir : l’éducation, la recherche, la préservation de la biodiversité… et la volonté de transmettre aux plus jeunes les messages de préservation et d’engagement qui étaient déjà ceux des fondateurs, Paul et Hélène Jourde », rappelle Axelle Davezac, directrice de la Fondation de France.
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Depuis 2004, le Parc détient également un centre d’éducation à l’environnement, l’Ecole de la Nature de Branféré, dédiée à la compréhension et au respect de la biodiversité. Près de 7700 enfants y ont été accueillis en 2024. « Cette double dimension permet à la fois de faire fonctionner le Parc de manière qualitative et de développer des programmes éducatifs et scientifiques, de tester des choses, d’être innovant. Notre objectif est de proposer une expérience la plus enrichissante possible aux visiteurs, avec la finalité de les sensibiliser aux enjeux de la biodiversité, de former des citoyens éclairés et responsables et d’avoir une utilité sociale. Branféré se positionne plus que jamais comme un média au service des enjeux de la biodiversité« , plaide Tom Daune, nouveau directeur du parc de Branféré.
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En 2025, des nouveautés sont annoncées comme l’ouverture d’un espace de 3,5 hectares, la plaine sud-américaine, conçue pour faire voyager les visiteurs au cœur des grands paysages d’Amérique latine. « Cet espace à la fois pédagogique, esthétique et innovant, incarne l’évolution constante du parc en faveur du bien-être animal, de la conservation et de l’expérience visiteur. »
Au total, six grandes plaines composent et animent ce parc de 45 hectares sur lequel vivent plus de 1 500 animaux. « Gibbons, rhinocéros indiens, fourmiliers géants, okapis, pandas roux, girafes, wallaby de Bennett, manchots de Humboldt… Les visiteurs sont amenés à découvrir les 195 espèces présentes dont 60 menacées ; à mieux les connaître pour mieux les protéger », conclut la direction.
Cette année, Branféré ouvre également de manière exceptionnelle les portes de la Galerie Jourde qui met en lumière les œuvres récemment restaurées d’Hélène Jourde, peintre, mais aussi de la vie de ce couple de grands voyageurs.
