Avec ses propres marques Le Gall, Grandeur Nature et celles de ses clients issus des réseaux bio et de la grande distribution. La Maison Le Gall a vu son chiffre d’affaires 2023 atteindre 82 M€ dont 5% à l’export. Au premier trimestre 2024, la progression est de 1,99 % « soit une performance bien supérieure au marché qui connait une baisse de -1,13% », précise l’entreprise. Dans son atelier de 3 000 m² situé à Quimper, elle fabrique chaque année, 5 500 tonnes de beurre et 2 500 tonnes de crèmes fraiches.
En 2023, le marché du beurre a vu les marques de distributeur (MDD) enregistrer une hausse de leurs ventes de 12,43%, tandis que celles des grandes marques nationales ont chuté de près de 9%. « Les beurres standards, non barattés restent les plus populaires, représentant 66% des ventes, même s’ils ont légèrement augmenté de 2,22%*. Les beurres bio, tartinables, AOC, crus et au sel de mer ont vu leurs ventes baisser, l’inflation change les habitudes des consommateurs’, souligne l’entreprise. Labellisée EPV en 2023, La Maison Le Gall accorde une place fondamentale aux savoir-faire traditionnels telles que la maturation des crèmes, le barattage en tonneau et l’expertise des maîtres beurriers au nombre de trois.
RSE : des économies substantielles
Engagée dans une démarche RSE, la Maison Le Gall a mis en place ces dernières années des actions concrètes pour limiter l’impact de leurs activités et préserver la planète. En 2023, une nouvelle installation de production de froid a vu le jour avec un système de récupération de chaleur intégré pour chauffer le ballon d’eau chaude sanitaire de l’entreprise. Les premiers résultats sont tombés et dépassent, selon l’entreprise, « les attentes en matière de réduction de l’empreinte carbone et des coûts énergétiques ». En janvier 2024, la consommation de gaz a diminué de 25% sur le premier trimestre par rapport à la même période sur 2023. Des résultats encourageants qui permettent d’obtenir des économies annuelles à hauteur de 168 tonnes de CO2 et plus de 68 000 € d’énergie économisés. La prochaine étape prévoit la pose de matelas isolants sur l’ensemble du site de Quimper, qui va permettre une économie d’environ 328 MWh (soit 20 000€) par an et une réduction de l’émission des gaz à effet de serre de 70,4 tonnes.