« Un jour, tous les bateaux voleront » affirmait en 1987, Eric Tabarly. Défi relevé ! Le 25 janvier dernier - et par seulement 8 noeuds de vent - le Mini 747 mis au point par la start-up SEAir à Lorient , affichait déjà une vitesse de 15 noeuds.
« Un jour, tous les bateaux voleront » affirmait en 1987, Eric Tabarly. Défi relevé ! Le 25 janvier dernier – et par seulement 8 noeuds de vent – le Mini 747 mis au point par la start-up SEAir à Lorient , affichait déjà une vitesse de 15 noeuds.
Lors de sa deuxième sortie – le 6 février – le compteur grimpait à plus de 20 noeuds avec un vent à 13 ! « Avec les foils, nous entrons dans une nouvelle ère des modes de navigation et tout va changer ! » expliquent les deux confondateurs, Richard Forest, entrepreneur averti et Bertrand Castelnerac, un des premiers skippers « volants » en France. La start-up a déjà été récompensée au « Trophées Innovation » organisées par la CCI du Morbihan en 2015 et vient décrocher le label « Green Tech Start-up » du Ministère de l’Environnement, de l’Énergie et de la Mer.
Un covering complexe réalisé par Kala
Cette aventure technologique, SEAir l’a mené avec Kala, unique fabricant français de laminateurs grand format et leader européen dans sa catégorie. La PME réalise un CA de près de 6 M€ dont 80 % à l’export et emploie 17 personnes. Grâce à sa technologie de pointe acquise depuis sa création en 2003, les techniciens de Kala ont pu mener à bien l’habillage intégral du monocoque, même si le dirigeant Patrick
Marillier avoue : « Malgré notre expertise et notre savoir-faire, ce Mini 747 s’est révélé être un vrai cas d’école ! » « En effet la complexité de cette mise en oeuvre réside dans la forme même du bateau. C’est une pièce arrondie non déformable. Un vrai casse-tête pour résorber l’excédent de matière ! La conception graphique, laissant de côté la simplicité des unis pour s’orienter vers des dégradés et des ronds, ajoute encore à la complexité du covering. C’est un travail d’orfèvre et de
sur-mesure » déclare pour sa part Jean Hans, dirigeant de l’entreprise de pose
Application Team (en Belgique) à laquelle les deux entreprises bretonnes Kala et SEAir ont fait appel.