L’Etat via le CIRI (Comité interministériel de restructuration industrielle) et la Région Bretagne accompagnent le groupe Doux depuis plusieurs mois dans le cadre des difficultés qu’il rencontre. Ils annoncent examiner les offres du volailler ukrainien MHP ainsi que celles du consortium LDC-Terrena et le groupe saoudien Al-Munajem.

Une recherche de repreneurs a été engagée à l’automne 2017, rappelle le CIRI. Deux offres de reprise partielle ont été déposées auprès du conciliateur nommé par le tribunal de Quimper et auprès du CIRI ce mercredi 28 mars en fin de journée. La première est portée par le volailler ukrainien MHP, la seconde par un consortium composé des principaux acteurs français de la filière avicole, LDC et Terrena, ainsi que le premier client de Doux, le groupe saoudien Al-Munajem.
« Ces offres apparaissent sérieuses et de nature à apporter des solutions de reprise crédibles. Elles nécessitent encore des discussions entre les parties pour consolider leur mise en œuvre opérationnelle. »
L’Etat et les collectivités territoriales confirment qu’elle soutiendront tout plan de reprise crédible, susceptible d’apporter des perspectives d’activité pour les salariés et les éleveurs à long terme et de renforcer durablement la filière avicole française. D’ores et déjà, la Région Bretagne, fortement impliquée dans ce dossier, a annoncé qu’elle était prête à accompagner un projet de reprise de Doux avec un soutien pouvant aller jusqu’à 15 millions d’euros. Ces offres feront l’objet d’une analyse par le tribunal de commerce de Rennes courant avril, qui déterminera le choix du repreneur.