Tous les deux ans, des délégations gouvernementales et militaires de haut niveau, ainsi que des cadres supérieurs d’entreprises du monde entier, participent à Eurosatory à Paris. En tant qu’événement mondial le plus influent dans le domaine de la défense et de la sécurité, c‘est l’endroit où il faut être pour les entreprises de défense et de sécurité de premier plan et les acteurs en herbe désireux de se faire une place sur ces marchés internationaux. L’édition 2024 du salon mondial de la Défense et de la Sécurité terrestres et aéroterrestres est marquée par le thème « détecter, comprendre et détruire les nouvelles menaces ».
6ème région française en matière de Défense et de sécurité, la Bretagne rassemble 30 000 militaires et civils, soit plus de 11% des effectifs nationaux et comptabilise près de 400 entreprises travaillant dans le secteur. C’est dans ce contexte que le Cluster Eden Bretagne en charge d’aider les PME bretonnes de la défense à se développer en France et à l’export vient de voir le jour. Produits de véhicules blindés , haute technologie marine, matériel et équipement militaire professionnel , solutions logicielles …Les 28 entreprises bretonnes engagées dans Eurosatory sont issues de secteurs d’activités variés et des quatre départements bretons .
4 start-up bretonnes engagées
Parmi elles se trouvent 4 start-up. La Rennaise Excense et son Compositeur Digital : cette solution logicielle a été largement utilisée par les journalistes TV, pour afficher sur leurs écrans tactiles les résultats des dernières élections présidentielles et législatives. Medprint, installée à Fougères, crée des modèles anatomiques réalistes sur mesure destinés aux professionnels de santé. Obvios développe quant à elle des solutions de réseaux 5G privés 100% logicielles. Elle est un spin-off de l’Institut de Recherche Technologique b<>com. Basée à Cesson-Sévigné, elle dispose d’un site à Lannion et d’un bureau à Paris. Enfin Sense In dans le Morbihan, travaille sur une commande très précise de l’Armée. Alors que les protections balistiques des militaires sont fabriquées en céramique, la start-up planche sur un capteur et une solution de lecture qui va permettre d’éviter à l’Armée de rapatrier 5 000 protections par an pour les contrôler et détecter les microfissures. Sense In travaille aussi à la conception de pâles en composite d’hélicoptère du futur. Là encore, elle va mettre en place une solution de monitoring des pièces.
Les 28 entreprises bretonnes engagées à Eurosatory
