« Malgré un environnement très incertain, marqué par une conjonction de chocs externes de grande ampleur, l’activité continue à résister globalement » , indique la Banque de France dans sa dernière note de conjoncture mensuelle. L’activité au mois de novembre a progressé dans chacun des trois grands secteurs (services, bâtiment et industrie), et de façon plus prononcée qu’anticipé le mois dernier. En Bretagne cette tendance est particulièrement marquée dans l’industrie.
En Bretagne, la Banque de France relève une activité plus forte qu’attendue en novembre dans l’industrie, portée en particulier par le dynamisme de l’agroalimentaire, du matériel de transport et des équipements électriques et électroniques. Cette progression s’accompagne d’une hausse des stocks, des carnets de commandes ainsi que des effectifs. Delon l’institution bancaire, cette tendance haussière de l’activité devrait se poursuivre en décembre, y compris dans le secteur des produits laitiers et de la transformation de la viande qui étaient en retrait en novembre.
Si on se penche sur sur le secteur des services, l’activité, dans les entreprises bretonnes croît très légèrement en novembre, mais cette évolution masque une situation très hétérogène entre les secteurs (forte hausse dans le transport routier de fret, quasi stabilité dans l’hébergement-restauration et dans l’information-communication). Pour décembre, un regain d’activité est attendu, porté par les services aux entreprises et par l’hébergement-restauration avec l’arrivée des fêtes de fin d’année.
Enfin, pour le cinquième mois consécutif, l’activité est en hausse dans le bâtiment. Celle-ci s’accompagne de carnets de commandes toujours bien garnis mais d’un repli du prix des devis. Par ailleurs, les entreprises bretonnes du secteur ne sont pas en mesure de répercuter la totalité de l’augmentation des charges. En décembre, l’activité est attendue en baisse, en particulier dans le second œuvre, en raison principalement des fermetures pour congés de fin année.
Bâtiment-Bretagne : activité stable mais fragilisation accrue de la rentabilité des entreprises
