Transitions

Baie de Saint-Brieuc.Top départ de la campagne de pêche de la coquille Saint-Jacques

Lundi 4 octobre démarre officiellement la campagne de pêche de la coquille Saint-Jacques en baie de Saint-Brieuc. Après plus de cinq mois de trève, l’activité débutera dans un premier temps sur deux secteurs, avant de s’étendre progressivement à l’ensemble de la baie de Saint-Brieuc. Pour mémoire, malgré les confinements liés au Covid, 2020 a été une année record pour les criées de Saint-Quay-Portrieux et Erquy, places fortes de la coquille Saint-Jacques en baie de Saint-Brieuc.  

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Bertrand Duquenne

Grâce à une organisation de la pêche très réglementée, la coquille Saint-Jacques de la baie de Saint-Brieuc reste préservée. Lorsque vient la campagne de pêche, d’octobre à avril, seul un nombre limité de bateaux titulaires de licences de pêche, a accès à la ressource.  « Seuls 200 à 220 bateaux disposent d’une licence de pêche. A chaque retour au port, ils doivent enregistrer leur pesée en criée. Cette obligation, qui perdure depuis plus de 40 ans, est unique en Europe, nous expliquait en début d’année, Gurvan Rolland*, directeur des criées de Saint-Portrieux et Erquy, gérées par la CCI des Côtes d’Armor.

C’est un moyen efficace de respecter les quotas. Elle constitue une des clés de la bonne gestion du gisement et donne un reflet exhaustif du marché. Résultat, depuis trois ans, nous sommes sur un haut de gisement. En 2020, nous avons atteint un plateau avec près de 6 850 tonnes de coquilles Saint-Jacques prélevées, et ce malgré l’arrêt de la pêche du 18 au 31 mars. En ce début d’année 2021, nous sommes sur la même tendance avec 120 à 150 tonnes prélevées par marée. Environ 70 % sont vendues en criée. Le reste est écoulé par les pêcheurs, via leurs propres filières. »

Au final, avec un nombre de 238 navires, les pêcheurs de la baie de Saint-Brieuc ont ramassé, durant la campagne 2020-2021, 9 000 tonnes de coquilles Saint-Jacques représentant un chiffre d’affaires de 19,7 millions d’euros soit  près d’un tiers (31%) de l’activité globale des deux criées. Un bon résultat qui a permis de limiter les pertes enregistrées dans les autres espèces de coquillages, pétoncles et céphalopodes, notamment. L’enjeu porte aussi sur l’emploi. La filière génère en local 500 emplois directs et 1 400 emplois indirects. Alors que la baie de Saint-Brieuc constitue l’une des principales zones de production de coquilles Saint-Jacques en France, les autres zones de production se situent en Bretagne Sud, en Normandie, en Atlantique et en Méditerranée. Au global en 2020, la production française s’est élevée à 19 224 tonnes pour un chiffre d’affaires de 52,4 millions d’euros.

*Criées des Côtes d’Armor. Gurvan Rolland tient la barre par temps agité

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