
D’une surface de 250 m², l’atelier Galian a été conçu pour assembler 500 vélos par an. Son vélo Made in France le « cargotail », hybride entre cargo et longtail, est pensé pour remplacer la voiture dans les trajets du quotidien. Cadre, moteur, batterie, roues, accessoires… A ce jour, 86 % des pièces sont produits sur le territoire français. Un choix ambitieux de réindustrialisation locale dans un secteur encore très dépendant des importations. Pour Vincent Renard, cofondateur de l’entreprise, chaque vélo mis sur la route est « une voiture en moins, et des dizaines de tonnes de CO₂ évitées ».
Lancement d’une levée de fonds d’un million d’euros
Depuis ses premières livraisons en 2024, Galian a réalisé 600 000 € de chiffre d’affaires. Son objectif en 2027 : dépasser 5 millions de CA et 1000 vélos vendus. Pour pallier à cette montée en puissance, l’entreprise, une dizaine de collaborateurs dont la moitié recrutée en 2025, souhaite doubler son effectif. Avec le soutien régional cluster GYGO et filière France Vélo, elle vient de lancer l’étude d’un second modèle et lance une levée de fonds d’un million d’euros pour ouvrir son capital à de nouveaux partenaires. « Concevoir et assembler un vélo réellement Made in France est un défi, mais aussi une formidable opportunité » déclare Jean-Marc Lesimple, associé.
Ce 3 juillet 2025, Galian a inauguré son atelier avec des visites, démonstrations, fresque d’entreprise et échanges sur les perspectives de croissance (photo). Un moment fort pour cette entreprise bretonne qui compte bien se frayer un chemin dans le paysage de la mobilité douce.