Le Groupe LDC annonce son entrée en discussions exclusives avec le Groupe Eureden en vue d’une reprise des actifs de la Société Ronsard en Bretagne, Aquitaine, Bresse et en Ile-de-France. Ce dernier, spécialisé dans l’abattage et la transformation de volailles, est le n°4 du marché français. En 2019, il a réalisé 160 M€ de chiffre d’affaires et compte plus de 750 salariés.
Le Groupe Eureden souhaite confier à un tiers, dont c’est le cœur de métier, ses activités de transformation de volailles. Il privilégie, pour ce faire, un rapprochement avec le principal acteur français, dans le but de pérenniser la production avicole française.
La réalisation de cette opération permettrait au Groupe LDC d’augmenter ses capacités de transformation en produits élaborés de volaille et renforcer ainsi son offre régionale. En parallèle, la Société Bretonne de Volailles (SBV), filiale de LDC, complèterait ses gammes en produits élaborés de volaille et son offre en volailles locales.
Ce projet doit permettre le renforcement de la filière bretonne, la sécurisation des emplois dans les territoires et notamment ceux de Bignan dans le Morbihan, un temps menacés. Il pemet aussi à la filière bretonne de reconquérir le marché intérieur vis-à-vis d’importations en forte croissance depuis des années.
Pour répondre à ce défi majeur pour l’aviculture française, le Groupe LDC a conclu un contrat d’approvisionnement avec les éleveurs de la Coopérative Eureden, et prévoit, la construction d’un nouveau site d’abattage à Bignan, indispensable pour assurer la compétitivité globale de la filière bretonne.
Ce nouvel accord devrait amener LDC à suspendre, le projet initialement prévu à Châteaulin dans le Finistère, le temps de réaliser l’investissement à Bignan et de s’assurer de l’équilibre financier de ce dernier. Le groupe confirme dans la foulée n’avoir jamais perçu aucune des aides financières promises par la Région Bretagne pour le projet dit « Châteaulin 2 ».
Cette dernière, par la voie d’un communiqué de presse précise qu’elle « maintiendra comme elle s’y était engagée devant le Tribunal de Commerce de Rennes en 2017, son accord de principe pour contribuer au financement des investissements prévus à Châteaulin ».
L’opération de reprise de Ronsard est soumise à la consultation des représentants du personnel et à la signature d’un accord définitif, après audit des sites, ainsi qu’à l’autorisation préalable de l’Autorité de la Concurrence.
« LDC et Eureden s’engagent de manière volontariste dans la dynamique que nous portons visant l’autonomie alimentaire tout en répondant aux enjeux du climat, de la biodiversité et du bien-être animal, souligne Loïg Chesnais-Girard, le Président de la Région. L’inscription dans cette démarche a conditionné notre accompagnement dans la rénovation et la construction de nouveaux poulaillers prenant en compte des objectifs d’amélioration des conditions d’élevages, attendus par les consommateurs ».
