Souhaité, annoncé, avalisé par l'Autorité de la concurrence, le rapprochement entre le groupe breton Eureden et la société franc-comtoise André Bazin, spécialiste des produits de charcuteries à destination des industriels du plat cuisiné et de la grande distribution, est signé. Hier à Paris, Philippe Wagner, président du groupe André Bazin, et Alain Perrin, directeur général du groupe Eureden, ont signé leur partenariat. Objectif : s'imposer au rayon salaisonnerie en France.
Le rapprochement entre la coopérative bretonne et le spécialiste des produits de charcuteries à destination des industriels du plat cuisiné et des grossistes-distributeurs et de la grande distribution, était dans les cartons depuis plusieurs mois. Il devient réalité.
Dans les mois qui viennent, des groupes de travail vont être lancés pour mettre en œuvre les opportunités de développement et les synergies identifiées par les deux groupes autour des complémentarités de produits et de marchés : l’offre terroir, les marques régionales et la naturalité.
« Le partenariat entre Eureden et le groupe André Bazin repose sur l’autonomie des équipes dirigeantes en place et n’entraîne donc pas de modification dans les organisations et les responsabilités opérationnelles », confirment les nouveaux partenaires. Par cette opération, Eureden réaffirme son ambition de devenir un leader de la salaisonnerie en France.
Basée à Breuches, en Haute-Saône, la société André Bazin emploie 330 personnes pour fabriquer plus de 20 000 tonnes de produits de salaisons, de charcuteries et de viandes cuites par an. L’entreprise développe sa propre marque Philippe Wagner.
De son côté, le groupe Eureden, qui vient de tenir son assemblée générale, affiche un chiffre d’affaires stable à 3,1 milliards d’euros.
