Une baisse du chiffre d’affaires contre une amélioration de la dynamique commerciale. C’est l’équilibre atteint et affiché par le réseau agroalimentaire breton écomiam, classé n°3 français de la distribution spécialisée de produits surgelés. Sur l’exercice 2024/25, l’enseigne née et basée à Quimper enregistre un chiffre d’affaires magasins de 38,2 millions d’euros, en repli de 2,2% par rapport à l’année précédente. « Malgré ce contexte, l’activité affiche une nette amélioration au second semestre, portée par un regain de l’activité commerciale », souligne le communiqué de presse, adressé par l’entreprise cotée en bourse depuis fin 2020.
Créée en 2009 par Daniel Sauvaget, l’entreprise familiale écomiam a connu une croissance rapide et exponentielle, portée par l’ouverture accélérée de ses magasins à travers la France. A raison d’une vingtaine d’ouvertures par an, le réseau finistérien a géré jusqu’à près de 70 magasins, avant que la direction ne change de braquet pour appliquer une stratégie de performance opérationnelle. Objectif visé : consolider l’existant, renforcer la rentabilité du réseau et optimiser sa performance.
L’optimisation continue du réseau
Ce plan dicte depuis la gestion de l’enseigne qui vise le développement de la marge commerciale « grâce à
l’enrichissement de l’offre et à l’optimisation des prix », l’optimisation continue du réseau qui passe par la réduction des charges de structure et donc la fermeture des points de vente à faible potentiel. Ainsi, en 2024/25, écomiam a validé la fermeture de huit magasins et l’ouverture de quatre nouveaux, portant le réseau à 57 magasins contre 61 un an auparavant. « Les nouvelles ouvertures témoignent de la résilience du concept et de la pertinence des nouvelles implantations : les 10 derniers magasins ouverts réalisent un chiffre d’affaires moyen supérieur de 20% à celui des 20 magasins fermés récemment », souligne Christophe Vasseur, directeur général délégué.
Cette stratégie appliquée depuis quelques années a permis une amélioration de la marge brute commerciale tant en
valeur qu’en taux. « Les actions engagées dans le cadre du plan de performance devraient générer 2,3 millions d’euros d’économies annuelle, dont 2/3 structurelles et sans investissement additionnel, pour un coût de mise en œuvre estimé à
un million. Les premiers effets sur les résultats sont attendus dès le premier semestre de l’exercice 2025/26″, confirme le directeur.
