
Après la remise des études de conception du projet, le consortium ZEPH₂ a reçu mi-février une approbation de principe de Bureau Veritas (BV) pour son navire de maintenance en mer à faible empreinte carbone. Cette étape marque un pas important vers l’industrialisation de ce navire conçu par un consortium d’entreprises bretonnes*.
Avec un navire hybride hydrogène/diesel, ZEPH₂ a pour objectif de réduire de plus de 50% ses émissions de CO₂ lors des opérations de maintenance et de transport des opérateurs sur les parcs écoliens offshore. « Avec un objectif de 45GW installés d’ici 2050, les parcs éoliens offshore sont en forte expansion en France. Les CTV (Crew Transfer Vessels), utilisés pour transporter les opérateurs et leurs équipements sur les sites, jouent un rôle crucial dans l’installation et la maintenance de ces parcs« , souligne le consortium breton.
Concrètement, le navire ZEPH₂ embarquera « 800 kW de piles à combustible et jusqu’à 350 kg d’hydrogène, pour réaliser une économie d’environ 670 tonnes de CO₂eq par an par rapport à un CTV diesel classique. » La réduction de la consommation est estimée à environ 250 m³ de diesel par an.
Une fois contractualisé, le projet ZEPH2 entrera dans la phase d’études de détail puis de construction, et enfin de mise en service d’un premier navire. Aucune date n’est pour l’instant arrêtée. Le projet est labellisé par les pôles de compétitivité Pôle Mer Bretagne Atlantique et EMC2, et est financé par le fond FEDER, La Région Bretagne, Lorient Agglomération et Quimper Bretagne Occidentale agglomération.
*le consortium ZEPH₂ est composé de cinq acteurs : Zéphyr et Borée (armateur et porteur du projet), Piriou (architecte naval et chantier constructeur), Ekium – anciennement Sofresid Engineering (société d’ingénierie), Entech (société spécialisée dans la conversion d’énergie) et ComposiTIC (institut de recherche).