Blue (Châteaubourg-35) annonce aujourd’hui rejoindre le projet européen Gaia-X. Celui-ci vise à définir des normes européennes pour l’interopérabilité et la portabilité des données entre les différents clouds. Aujourd’hui, plusieurs comités techniques se sont mis au travail, des dizaines de centres ont été mis en place en Europe et l’association Gaia-X compte 310 organisations membres et 25 pays partenaires.
Fondé en 2005, Blue (ex-Bretagne Télécom) est un opérateur de services télécoms et cloud de proximité. La société accompagne les directeurs des systèmes d’information des entreprises et collectivités dans le maintien en condition opérationnelle des infrastructures. Elle vise aussi bien les PME, les ETI que les grands groupes en s’appuyant sur son réseau privé de 8 data centers interconnectés, dont un data center propriétaire à Châteaubourg, certifié ISO 27001 et Hébergeur de Données de Santé.
L’entreprise bretonne emploie 140 collaborateurs. En 2022, elle table sur un chiffre d’affaires de 37 millions d’euros contre 24 millions d’euros en 2020. « L’émergence rapide de normes numériques européennes, répondant aux plus hauts standards de sécurité internationaux, est critique, déclare Nicolas Boittin, fondateur et PDG de Blue. Selon le ministère de l’Intérieur, les attaques par rançongiciel en France ont augmenté de 32 % entre 2019 et 20201. Cette surface d’exposition aux cyberattaques rend nos entreprises particulièrement vulnérables. C’est dans ce contexte que nous avons choisi de participer aux travaux menés par Gaia-X en France et de définir avec les acteurs Cloud européens et hyperscalers américains les standards d’interopérabilité, de portabilité et de sécurité des données sensibles des entreprises. »
Gaia-X, une infrastructure fondée sur les valeurs européennes
Souhaitée par les ministres de l’Économie allemands et français, l’association Gaia-X est née fin 2020. Son principe est simple : partager et définir les standards européens afin de relier l’ensmble des écosystèmes de données et les écosystèmes d’infrastructures européens. Aujourd’hui, plusieurs comités techniques se sont mis au travail, des dizaines de centres ont été mis en place en Europe et l’association compte 310 organisations membres et 25 pays partenaires. Fin mars 2021, le projet s’est ouvert à des entreprises américaines et chinoises : Microsoft, Google, Huawei, Alibaba ont intégré Gaia-X.
