A Dinard, le Castelbrac aborde la haute saison avec optimisme

L’hôtel-restaurant 5 étoiles de la Côte d’Emeraude prépare la haute saison avec enthousiasme malgré les incertitudes liées à l’évolution de la crise sanitaire. Objectifs ambitieux, projets d’aménagement, assouplissement des conditions de réservation… Tout est prévu pour accueillir cet été la clientèle essentiellement francophone.

A Dinard, le Castelbrac a connu « une saison exceptionnelle » en 2020 malgré la crise sanitaire mais qu’en sera-t-il cet été ? « la saison devrait être aussi bonne », avance Sophie Bannier, directrice de l’hôtel-restaurant étoilé au Michelin. « Face au manque de visibilité et aux incertitudes liées à l’évolution de la crise de la Covid-19, les Français vont, comme l’an dernier, préférer l’Hexagone pour passer leurs vacances d’été, affirme Sophie Bannier. Et la Bretagne a le vent en poupe, nous allons cartonner cet été !». C’est pourquoi la jeune-femme se projette avec optimisme et prépare la haute saison. Pour ce faire, elle a réuni mi-avril ses chefs de service. De quoi se fixer des objectifs ambitieux, comme celui de réaliser le même chiffre d’affaires qu’en 2019 sur les mois forts et de redynamiser ses collaborateurs tout en échangeant sur des projets d’aménagement. « Nous souhaitons redonner vie à notre belvédère, très peu utilisé, en y installant des triporteurs à huîtres, sorte de « vélo-bistrots », confie la directrice.

 

Bien sûr, si Sophie Bannier ne cache pas son enthousiasme, elle sait qu’elle ne pourra pas à nouveau compter cet été sur les étrangers qui représentent 30% de sa clientèle. « Les Américains, Belges et Suisses reviendront en force dès que la situation le permettra, affirme-t-elle. Quoi qu’il en soit, l’hôtel 5 étoiles accueille essentiellement une clientèle loisirs, francophone à hauteur de 70% et notamment parisienne et locale ». Des clients séduits par sa dimension humaine, son hospitalité, ses chambres avec vue sur mer et sa localisation. Accroché à flanc de falaise, face à la Baie du Prieuré, à Dinard, l’établissement a été inauguré en juillet 2015. Villa privée puis Muséum national d’Histoire naturelle, le lieu a été métamorphosé en hôtel il y a 6 ans par les propriétaires Yann et Lydwine Bucaille.

 

Des solutions alternatives côté restauration

Ce bijou de la Côte d’Emeraude est doté d’un couloir de nage, d’une chapelle, d’une cabine de soin, d’une salle fitness et de séminaire mais aussi d’une vedette pour des excursions en mer et d’un restaurant étoilé ‘Pourquoi Pas’, fermé depuis octobre 2020 en raison de la crise sanitaire. Mais son chef, Julien Hennote, a su s’adapter en proposant des paniers repas pour des occasions comme la Saint-Valentin ou Pâques, en attendant de rouvrir 7 jours sur 7 dès que le gouvernement l’autorisera, et non plus 5 jours sur 7 comme d’habitude. Pour l’heure, en rouvrant début mars, le Castelbrac s’est aussi réinventé côté restauration avec la mise en place de plats servis aux convives de l’hôtel dans des contenants en verre. « Nous proposons uniquement ce service de restauration en chambre pour les diners, en partenariat avec ‘ La Cuisine de Mon Père’. Des repas préparés en bocal à Dinan et réalisés à partir de produits d’origine locale et/ou issus de l’agriculture biologique », précise Sophie Bannier. Une solution alternative testée sur un mois seulement – l’hôtel  a refermé ses portes fin mars jusqu’au 3 mai en raison de la limitation de déplacement à 10 kms du domicile – mais qui a plu aux clients.
 
 

Des clients avec lesquels le Castelbrac a su garder le contact pendant ces périodes de confinement, soit par newsletter ou les réseaux sociaux. « Nous avons opté pour une communication positive pour faire oublier cette période difficile pour tout le monde ». Parmi les éléments mis en avant sur les réseaux sociaux, les propositions de box, les portraits des nouveaux collaborateurs… « Un lien avec nos convives indispensable et bénéfique. Les réservations pour le mois de mai le prouvent ». Les conditions de réservation ont d’ailleurs été assouplies. « Les clients peuvent annuler sans frais leur séjour jusqu’à la veille de leur arrivée à l’hôtel, signale Sophie Bannier. Ils se sentent ainsi plus libres de réserver alors que l’avenir reste incertain ».

 

Sur le plan financier, l’établissement, qui emploie environ 35 collaborateurs pour la plupart au chômage partiel depuis la crise, a su maintenir l’équilibre grâce au Prêt Garanti par l’Etat, au fonds de solidarité et aux mesures de soutien gouvernemental. « Le gouvernement a fait le nécessaire pour le secteur de l’hôtellerie », estime la gérante, qui espère bien que cette crise sanitaire mondiale aura eu pour effet de remettre « l’humain au centre des préoccupations ». Quoi qu’il en soit, « l’hospitalité, notre leitmotiv pour accueillir les clients, sera notre priorité ! »

 

Découvrir l’hotel-restaurant Castelbrac

 

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