C’est un choix concerté, motivé par l’expertise industrielle et managériale affichée par celui qui vient d’être nommé à la direction générale de BCF Life Sciences. Yannick Riou succède à Renaud Sergheraert, associé de Jacques Pidoux à la reprise puis la conduite de cette fleuron industriel morbihannais depuis presque 16 ans. En tuilage depuis un mois, l’officialisation de cette passation de fonction a été présentée ce mardi, à l’occasion de l’inauguration de la station de traitement d’effluents et de production d’eau de Reuse, sur le site de BCF Life Sciences, à Pleucadeuc.
Agé de 54 ans, Yannick Riou a une solide expérience, locale et internationale, au sein de la filière nutrition animale. Il a fait une partie de sa carrière chez Diana Petfood, entreprise morbihannaise (Elven) spécialisée dans l’aromatisation des croquettes pour chats et chiens, avant de présider l’entité Diana Food, fabricant d’ingrédients pour l’agroalimentaire.
Doublement de la production d’ici cinq ans
A la direction de BCF Life Sciences, Yannick Riou aura pour objectif d’accompagner le doublement d’activité de cette PME industrielle, reconnue dans le monde entier pour sa capacité d’extraction d’acides aminés libres à partir de plumes de volaille. Cette innovation, née de l’économie circulaire, s’est imposée sur les marchés de la santé humaine, de la nutrition animale et de l’agriculture durable par le biais de biostimulants pour végétaux. « C’est un marché en pleine expansion sur lequel nous avons un fort potentiel de développement », explique Jacques Pidoux, président de BCF Life Sciences.
En janvier 2024, l’entreprise morbihannaise, leader européen dans son secteur d’activité, a rejoint le groupe familial portugais Sonae Sparkfood (10 milliards d’euros de chiffre d’affaires, 48 000 salariés). « Nous avons eu besoin de nous adosser à un groupe familial pour accélérer notre croissance et accompagner notre développement à l’international. D’ici cinq ans, BCF Life Sciences aura doubler sa capacité de production et atteint les 100 millions d’euros de chiffre d’affaires« , projette Jacques Pidoux, qui reste à la manœuvre en tant que président de cette PME qui vise à devenir ETI.
Engagée dans une démarche de sobriété énergétique et hydrique, la mise en route de cette station de traitement des effluents et de production d’eau de Reuse réinjectée au service des utilités de l’entreprise garantit cette trajectoire de croissance, en permettant une extension capacitaire à iso consommation d’eau.