Transitions

Vannes (56). L’usine Michelin, en route pour un avenir durable

En quatre ans, l'usine Michelin de Vannes est passée d'une situation délicate au rang de modèle à l'échelle nationale du groupe. Sortie d'un plan de relance initié en 2017 et qui impliquait restructuration des équipes et modernisation du parc machines, l'entreprise morbihannaise aborde désormais l'avenir en mode projets. Objectifs : développer la production et optimiser les surfaces vacantes du site en accueillant des entreprises extérieures. Telles sont les lignes conductrices du nouveau plan baptisé Odyssée 2024. 

Présentation du nouveau projet de l'usine Michelin à Vannes
Présentation du nouveau projet de l'usine Michelin à Vannes

« C’est la première fois que je vis cela dans ma vie de manager : un tel engagement des équipes pour le bon fonctionnement de l’usine. Tous parlent d’ailleurs de « leur usine » et ça change tout », s’enthousiasme Johan Cordonnier, directeur de l’entreprise Michelin de Vannes depuis juin 2020. « Régulièrement des collaborateurs me demandent : et on va faire quoi après 2021 ? »

Un site en ordre de marche

Lancée sur une piste ascendante, l’usine Michelin de Vannes a été citée en exemple depuis Clermont-Ferrand, par la direction nationale du Groupe. Les objectifs du plan de relance Cap 2021 initié en 2017 ont été atteints, à plus de 90% selon la direction. « En 2017, il s’agissait de remettre sur les rails un socle social défaillant et de redéfinir la mission du site », rappelle Johan Cordonnier, actuel directeur. En 4 ans, après une restructuration interne et un investissement de 25 millions d’euros pour moderniser le matériel de production et gagner en productivité, l’usine de Vannes, spécialisée en tréfilage, est devenue le modèle Michelin. « Une usine ambitieuse et innovante qui a su se mobiliser pour assurer son avenir » est même venu souligner le représentant du service personnel France, lors de la présentation, jeudi dernier, du nouveau projet du site vannetais.

Vers une performance durable

Après Cap 2021, place à Odyssée 2024, le nouveau plan qui écrit la trajectoire des quatre prochaines années. « Le premier plan de relance a réellement transformé l’entreprise qui peut désormais travailler à une performance durable et innovante, grâce à des femmes et des hommes engagés et tous acteurs de leur avenir », souligne Johan Cordonnier. Cet avenir proche s’appuiera sur deux piliers :

1/développer les volumes de production en intensifiant notamment celle des câbles pour roues d’avion et en relocalisant celle des câbles pour roues de camion. Spécialisée dans la production de câbles pour pneumatique, l’usine Michelin de Vannes en produit quelque 23 000 tonnes par an. Elle vise en produire 27 000 tonnes d’ici 4 ans.

2/optimiser l’existant en accueillant des entreprises locataires sur les espaces inoccupés par Michelin à Vannes. « Nous disposons de 3700 m² disponibles, répartis entre un bâtiment tertiaire, un espace industriel et un terrain », énumère le directeur qui espère, via cette diversité d’activités, redynamiser le site du Prat sur lequel grandit l’usine Michelin depuis près de 60 ans.

 

Évènements

AGENDA DES ÉVÈNEMENTS À VENIR

Palmares
des entreprises
bretonnes

PALMARES 2023-2024 Je commande

Bretagne Économique