Transitions

UrbanThink (35). Membre du nouvel écosystème CeremaLab, la filiale de Setur accélère la transition énergétique et écologique des territoires

En l’espace de 30 ans, Setur à Chartres de-Bretagne (35), s’est construit une solide expertise en génie urbain et aménagement des territoires dans le Grand Ouest. Aujourd’hui, sous l’impulsion de sa dirigeante, Gwenaëlle Carfantan, le Groupe lance UrbanThink®, une plateforme en ligne (en mode SaaS) qui permet d’évaluer les projets d’aménagement, au regard des objectifs de la transition écologique et énergétique. Membre du tout nouveau écosystème CeremaLab, UrbanThink® propose une offre sur mesure pour les acteurs du BTP, de l’aménagement du territoire, de l’énergie, du transport, des villes et collectivités et du tertiaire…

 

Depuis une trentaine d'années Gwenaëlle Carfantan est à la tête du cabinet Setur basé à Chartre-de-Bretagne et qui aujourd'hui prend un véritable virage numérique
Depuis une trentaine d'années Gwenaëlle Carfantan est à la tête du cabinet Setur basé à Chartre-de-Bretagne et qui aujourd'hui prend un véritable virage numérique

 « UrbanThink est issue d’une R&D que nous avons engagée depuis quelques années et que nous avons accélérée en 2016 grâce au soutien du pôle Images et réseaux, explique Gwenaëlle Carfantan, à la tête d’UrbanThink, marque commerciale de K-LC®, nouvelle filiale du groupe Setur.

 

Une plateforme en phase avec les objectifs gouvernementaux

 UrbanThink® qui vient tout juste d’être lancée se présente comme une plateforme flexible et personnalisable. Chaque client est à même de choisir l’échelle de son territoire. Il peut également le raccorder aux outils déjà en place et ainsi bénéficier des données collectées . « Notre plateforme répond à l’objectif  de la Stratégie Nationale Bas Carbone (SNBC) en matière de sobriété, d’efficacité et de décarbonation. Elle s’inscrit résolument dans la feuille de route de la COP21 pour lutter contre le réchauffement climatique. Tous les territoires vont devoir mesurer leur empreinte carbone.  UrbanThink® permet cette grille de lecture. Nous sommes les premiers à le faire. » C’est aussi pourquoi l’entreprise a intégré en mai dernier,   l’écosystème du CéremaLab* , un dispositif d’aide aux entreprises innovantes .» Ce dernier sera composé, à terme, d’une trentaine d’entreprises que le Cerema souhaite suivre et mettre en valeur comme offreurs de solutions innovantes.

 

Gérer et optimiser l’autoconsommation collective

Dans le détail, UrbanThink® propose deux applications distinctes mais complémentaires.  ThinkCities®  est un outil collaboratif qui permet de visualiser à 360° un territoire et les projets urbains qui y sont liés. » Il intègre 60 indicateurs puisés dans différents référentiels nationaux tels que l’insertion urbaine et paysagère, l’économie d’énergie, la gestion de l’eau, la gestion des déchets, la mobilité et l’accessibilité, la prise en compte du bâtiment connecté et de la smart city… Donc l’ensemble des ingrédients qui permettent au promoteur ou à la collectivité d’établir un benchmark de la qualité de ses projets et d’en optimiser toutes les composantes

 Athenergie® dimentionne et optimise les investissements dans le photovoltaïque. Cette application, en mode SaaS (Software as a Service), évalue la faisabilité des projets d’autoconsommation (individuelle ou collective) d’énergie solaire à travers trois types indicateurs métiers : techniques, économique et écologiques.« Cette simulation, appuyée par nos experts, permet d’aider les porteurs de projets à bien dimensionner leurs installations pour maximiser l’efficacité énergétique, réduire les délais de retour sur investissement et minimiser l’empreinte écologique », souligne Gwenaëlle Carafantan. 

En établissant le profil de consommation de chaque bâtiment équipé de panneaux solaires, nos clients sont à même de pouvoir gérer l’autoconsommation  entre eux ,voire même de restituer une partie de l’énergie collectée au réseau. Cette puissance électrique peut, par exemple, alimenter les bornes  installées dans les parkings. C’est une vraie avancée technologique.» Des dispositifs financiers tels que l’intracting sont d’ailleurs proposés aux collectivités par la Banque des Territoires et BPI pour les encourager à réaliser des travaux de performance énergétique générant des économies d’énergie avec un temps de retour de l’ordre de 13 ans.

Désormais à la tête de K-LC®, Gwenaëlle Carfantan nous en explique les origines : «  Le K vient du mot japonais Kintsugi . Cette technique ancestrale, consiste à réparer un objet en soulignant ses lignes de failles avec de la véritable poudre d’or, au lieu de chercher à les masquer. Le L et le C correspondent aux mots anglais Low Carbon pour bas carbone. Mis bout à bout ces trois mots résument parfaitement notre vocation :  proposer des outils de haute technologie qui réparent la planète en aidant les territoires à réduire et optimiser progressivement leur consommation d’énergies. » Vaste programme !

 
 

**Début mars, le Cerema lançait son premier appel à projets dans le cadre du dispositif CeremaLab, sur le thème de la résilience des territoires et de leurs infrastructures. Sur les 118 candidatures de startups et PME reçues, 5 lauréats ont été désignés. Toutefois, en réponse au nombre élevé de candidatures de qualité, le Cerema a proposé à des entreprises non lauréates développant des projets particulièrement prometteurs de rejoindre l’écosystème CeremaLab, nouvellement créé.

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