La capsule flottante, Anthénea est la consécration d'un projet fou désiré et imaginé par Jean-Michel Ducancelle, un architecte naval tombé amoureux du vaisseau flottant de James Bond dans L’Espion qui m’aimait. Lannion Trégor Communauté dans les Côtes d’Armor va investir dans une usine afin d'accueillir la production de l'Anthénea à l’horizon 2020.
Un 1er prototype visible au chantier naval de Trébeurden
Mais Anthénea a mis du temps à dépasser le stade du rêve. Il aura fallu un déjeuner avec un certain Jacques-Antoine Cesbron pour que tout bascule. Cet ancien patron du groupe éponyme, spécialiste du froid industriel, a eu un coup de foudre. En 2017, la fabrication démarre. L’achitecte se tourne vers une solution locale : la Ressourcerie des Biscottes, aux Ponts-de-Cé, où une association gère un chantier d’insertion. Cyril Seurat, président de l’association, met alors à disposition ses locaux de 500 m² et un personnel volontaire. Anthénea est assemblée au chantier naval du Toëno à Trébeurden, dans les Côtes d’Armor. Un prototype de la soucoupe des mers est visitable.
Son coût : 420 K€
Courant octobre, Joël Le Jeune, président de Lannion Trégor Communauté s’est rendu en compagnie de Paul Le Bihan, Maire de Lannion, sur le prototype visible. « Je me réjouis que le territoire traite ainsi la maritimité avec futurisme », a-t-il exprimé. La communauté de communes a décidé de soutenir le projet. La nouvelle usine qui sera installée à Lannion, sera livrée en 2020. L’Agglomération y voit en effet une opportunité économique pour la zone d’activité de Nod Huel où elle va faire construire un bâtiment qui abritera la production d’Anthénea. L’objectif affiché par l’entreprise, qui sera locataire de ce bâtiment, est à terme de 20 maisons par an, principalement destinées au secteur hôtelier, soit une création à venir de 40 emplois. Chacune des maisons sera vendue 420 000 euros. Le marché visé est international. Plus d’une trentaine de commandes sont en cours de négociation.