2016 s’annonce comme une année record pour la technopole Rennes Atalante avec 37 millions d’euros de fonds collectés par 24 entreprises. C’est 4 fois plus que les années passées et surtout on double ici le nombre d’entreprises financées.
Parmi elles dix ont opéré une première levée de fonds. Neuf autres ont levé plus d’un million d’euros dont Kerlink présidée par William Guesbet qui à elle seule a collecté plus de 10 M € sur le marché français Alternext. Outre BPI France qui joue un rôle de premier plan dans le financement de l’innovation , l’association des business angels locaux, Logoden Participations a contribué à hauteur de 900 000 euros au financement de ces 24 entreprises, soit le double de 2015. « Breizh’up , mis en place par la région Bretagne en 2016 a également participé à la consolidation des dispositifs de financement. Tous ces outils sont essentiels pour transformer ces pépites en futures sucess stories et booster l’emploi. Pour 2017, les perspectives sont toutes aussi prometteuses, plus de 10 entreprises de notre réseaux sont en phase de closing , commente Corinne Bourdet, Directrice de Rennes Atalante.
18 entreprises innovantes créées en 2016 : objets connectés, cybersécurité , eco-technologies dominent le marché
Dix-huit entreprises innovantes ont vu le jour en 2016 sur les territoires de Rennes et Saint-Malo. Les objets connectés, la cybersécurité et les éco-technologies comptent parmi les secteur les plus créateurs de nouvelles entreprises sur la technopole en 2016.
Parmi elles citons
One Wave à Cesson Sévigné :
Céée en Juin 2016, la start-up One Wave a mis au point une carte universelle du même nom.
Elle propose de rassembler dans un support unique toutes sortes de cartes utilisées au quotidien. Les différents services bancaires, de transport et de fidélité peuvent être gérés de manière totalement autonome à partir d’une simple application sur smartphone. Grâce à sa puce EMV, sa technologie sans-contact et son format « carte » traditionnel, la One Wave est compatible avec l’ensemble de l’infrastructure bancaire existante (commerçants et distributeurs de billets). Elle est par ailleurs équipée en cryptographie pour les transactions bancaires et d’un capteur biométrique qui permet d’identifier le porteur de carte. Initiée par Thomas Lechevallier le projet regroupe 6 personnes et rassemble des compétences techniques, commerciales et stratégiques pour mener à bien la commercialisation de ce nouvel objet. Plusieurs embauches sont prévues début 2017 ainsi qu’un premier tour de levée de fonds.
IDnautic à Pleurtuit près de Saint-Malo
Créée en mars 2016 par Annaig lescop à Saint-Malo, IDnautic propose une plateforme de vente et de réservation en ligne de prestations nautiques et maritimes sur le territoire français. L’outil permet d’accéder à un catalogue d’activités, de les comparer, puis de les réserver en temps réel.
L’entreprise met à disposition de ses clients, les particuliers, les groupes, les comités d’entreprise et les entreprises organisatrices d’événements type séminaires, une variété d’offres : pratique de sports nautiques (aquagym en mer, rafting, hydrospeed, planche à voile, kayak, ski nautique, plongée sous-marine, catamaran, surf, char à voile, etc.), visites d’entreprises du secteur maritime, parcours commentés sur sentiers côtiers, visites culturelles du patrimoine littoral (sur l’eau et au bord de l’eau), ou encore réservations de prestations autour d’événements maritimes.
MaPUI Labs à Rennes ,
Créée tout début janvier 2016 par Camille Demogue , Goulwen Lorcy et Antoine Fouéré, la société MaPUI Labs a conçu une plateforme collaborative en ligne destinée aux pharmacies hospitalières, aussi appelées PUI pour pharmacies à usage intérieur.
La start-up s’adresse aux hôpitaux privés et publics pour leur permettre d’améliorer, de sécuriser et d’optimiser les échanges entre PUI ; les médicaments ou dispositifs médicaux arrivant à péremption peuvent ainsi être utilisés dans un autre établissement. L’objectif : réduire les gaspillages et permettre des économies importantes pour les hôpitaux. En France, la valeur des médicaments périmés et détruits chaque année dans les hôpitaux est estimée à 50 millions d’euros.
La plateforme dématérialise les prêts entre pharmacies à l’aide d’un tableau de suivi garantissant un circuit sécurisé des produits entre hôpitaux et un outil de gestion des demandes de préparations pharmaceutiques. Elle permet également une gestion et une traçabilité des prêts de matériel stérile. Les médicaments disponibles dans une région ou un territoire de santé sont identifiés facilement grâce à une cartographie des PUI, une aide précieuse notamment pour les médicaments rares ou des antidotes.