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Croissance

Stirweld (35) lève 6 millions d’euros pour se renforcer à l’international

Depuis sa création en 2017, la pépite rennaise Stirweld est devenue experte dans le soudage dit par friction-malaxage pour l'aluminium. Une technologie de rupture qui s’adapte à tous types de machines à outil à commande numérique. Après une première levée de fonds en 2021, elle vient de lever 6 millions d’euros qui vont lui permettre la création de quatre nouvelles filiales à l’international et un doublement de ses effectifs d’ici à 2026, soit une soixantaine de personnes. Les fonds qui l’accompagnent sont d’Xplore by Épopée Gestion, du fonds French Tech Seed géré pour le compte de l’Etat par Bpifrance dans le cadre de France 2030 et de ses actionnaires historiques (Breizh Up et Pertinence Invest, gérés par UI investissement).
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Entreprise rennaise, spin-off de l’ENS Rennes et L’Institut Maupertuis et cofondée en 2017 par Laurent Dubourg et Gilles Sevestre, Stirweld propose une technologie de rupture de têtes de soudage par friction malaxage (FSW) spécialement adaptées pour l’aluminium

Entreprise rennaise, spin-off de l’ENS Rennes et L’Institut Maupertuis et cofondée en 2017 par Laurent Dubourg et Gilles Sevestre, Stirweld propose une technologie de rupture de têtes de soudage par friction malaxage (FSW) spécialement adaptées pour l’aluminium. L’innovation du procédé conçu par l’entreprise porte sur l’accessibilité de sa solution qui convient à 99% des centres d’usinage et dont le coût est 10 fois moins élevé que les machines conventionnelles.

Avec une équipe de 30 personnes Stirweld a réalisé 2,6 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2023 dont 80% à l’international. En effet, elle compte aujourd’hui plus d’une centaine de clients répartis dans le monde entier (USA, Allemagne, Corée du Sud…), œuvrant dans des secteurs tels que la mobilité électrique, l’hydrogène, les énergies renouvelables, l’aéronautique et le spatial. «Nous annonçons une intensification de notre participation au développement des énergies décarbonées, portée par notre technologie innovante qui permet de souder des éléments clés des véhicules électriques, déclare Gilles Sevestre, cofondateur et CTO Stirweld.  Notre ambition est de jouer un rôle clé dans l’e-mobilité en couvrant une large gamme de véhicules tels que les voitures, motos, bus, bateaux, trains, camions, vélos et tracteurs. »

 

Réindustrialiser la Bretagne

De fabrication 100% française, la solution proposée par Stirweld permet d’ores et déjà à ses utilisateurs de réduire de plus de 40% leur consommation d’énergie et émet 37% de moins de Gaz à effet de Serre (GES) que les procédés classiques. Un axe prioritaire de la stratégie portera notamment sur le développement de réservoirs d’hydrogène liquide et de refroidissement de batteries qui constitue un enjeu majeur pour l’avenir de la mobilité lourde.  « Nous allons également contribuer à la réindustrialisation de la Bretagne en collaborant avec des fournisseurs situés à moins de 200 kilomètres de Rennes, soutenant ainsi l’économie locale et réduisant notre empreinte carbone », avance Laurent Dubourg, cofondateur et CEO

La levée de fonds opérée auprès d’Xplore by Épopée Gestion, du fonds French Tech Seed géré pour le compte de l’Etat par Bpifrance dans le cadre de France 2030 et de ses actionnaires historiques (Breizh Up et Pertinence Invest, gérés par UI investissement) devrait déboucher sur la création de quatre nouvelles filiales à l’international.  Stirweld envisage également de doubler ses effectifs avec le recrutement d’une trentaine de collaborateurs à des postes clés tels qu’ingénieur mécanique, ingénieur qualité, business developer et marketing.

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