Transitions

Sofresid est entré en négociations exclusives pour la reprise des activités éolien flottant de Naval Energies

En février dernier Naval Group avait annoncé l’arrêt de sa filiale Naval Energies, lancée en 2008 et spécialisée dans les énergies renouvelables, le Groupe souhaitant dorénavant se concentrer sur son cœur de métier : la construction navale de défense. La direction cherchait un repreneur. C'est désormais chose faite. Sofresid, filiale du groupe italien Saipem, est entré le 17 mai en négociations exclusives pour la reprise des activités éolien flottant de Naval Energies.
naval_energies
Naval Energies

C’est un soulagement pour les élus bretons et en particulier les Finistériens, qui « avaient attiré très récemment l’attention du Premier ministre pour que soient maintenues les compétences en Bretagne de Naval Energies », souligne Didier Le Gac, député finistérien, dans un communiqué de presse.  Ce retrait de Naval Group du marché des énergies renouvelables avec l’annonce de la disparation de sa filiale Naval Energies avait constitué une mauvaise nouvelle, au moment-même où les projets de parcs éoliens en mer, posés ou flottants, se concrétisaient enfin en France. Naval Group mettait en avant son besoin de se concentrer sur son coeur de métier alors qu’il fait face à plusieurs projets majeurs, comme la construction de 12 sous-marins en Australie et la préparation des futurs porte-avions nucléaires et sous-marins nucléaires lanceurs d’engins (SNLE) français

A moins d’un mois avant la finalisation de l’acquisition, Naval Group est entré en négociations exclusives avec le groupe italien Saipem pour la reprise des activités de sa filiale Naval Energies dans l’éolien flottant, a-t-on appris ce lundi de la part de la part de Didier Le Gac.  Cette reprise se fera par la société Sofresid Engineering, filiale du groupe Saipem, déjà implantée à Brest. Elle concerne une partie de la centaine de salariés répartie dans ses bureaux de Paris, Nantes et Brest. « Il est en effet essentiel de conforter la place de Brest et de la Bretagne dans le développement et l’industrialisation des procédés de production éolien offshore et que le nouveau repreneur prenne ainsi toute sa part à la dynamique dédiée aux EMR sur le bassin de Brest, dont les investissements sont portés à la fois par la Région Bretagne et la Métropole », estime le député.  Il se félicite aussi que le repreneur est très attaché à poursuivre et participer au projet de ferme pilote de Groix-Belle-Ile.

En France, Saipem, qui participe notamment à la construction du parc éolien en mer au large du Calvados, a réalisé un chiffre d’affaires de près de 900 millions d’euros en 2020 à travers ses filiales Saipem SA et Sofresid Engineering SA.

Évènements

AGENDA DES ÉVÈNEMENTS À VENIR

Palmares
des entreprises
bretonnes

PALMARES 2023-2024 Je commande

Bretagne Économique