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Rennes : hausse de 17,5 % du montant moyen de l’emprunt des primo-accédants en 5 ans

Montant moyen emprunté, revenu annuel moyen par famille, durée initiale du prêt… Cafpi, courtier en crédit immobilier, révèle le profil des emprunteurs réalisant un achat immobilier en région rennaise. Fait marquant : le montant moyen de l’emprunt est en nette hausse.

Entre 2014 et 2019, les primo-accédants ayant acquis un bien à Rennes ont vu le montant moyen de leur emprunt augmenter de 17,5%, passant de 173 000 € à 203 000 €.
Entre 2014 et 2019, les primo-accédants ayant acquis un bien à Rennes ont vu le montant moyen de leur emprunt augmenter de 17,5%, passant de 173 000 € à 203 000 €.

Entre 2014 et 2019, les primo-accédants ayant acquis un bien à Rennes ont vu le montant moyen de leur emprunt augmenter de 17,5% passant de 173 000 € à 203 000 €. Cette hausse du montant moyen emprunté est en partie due à la hausse des prix de l’immobilier dans la capitale bretonne (+20,2% en 5 ans). Selon le profil type établi par Cafpi, les primo-accédants rennais sont en moyenne âgés de 33 ans et disposent d’un revenu annuel de 39,7 K€. Pour 64% d’entre eux, il s’agit d’acquérir une maison et pour trois quarts d’entre eux un bien ancien.

 

Une durée moyenne d’emprunt de 23,5 ans 

Sur la même période, Cafpi relève que le taux d’apport moyen des primo-accédants a baissé de 5 points passant de 16% en 2014 à 11% en 2019. Par ailleurs, la durée moyenne initiale de leur prêt s’est vue rallongée de 21 mois (262 mois en moyenne en 2014 contre 283 mois en 2019), passant ainsi en moyenne à 23,5 ans. « Même si l’emprunt moyen a augmenté de 17,5% en 5 ans, il reste en deçà de la moyenne française qui s’élève à 223 700 € au 2e trimestre 2019. Pour ne pas perdre en surface, les emprunteurs n’ont d’autre choix que d’augmenter le montant de leur enveloppe et d’emprunter sur de plus longues durées », analyse Guillaume Dubosq, Directeur régional Ouest-Nord de Cafpi.

 

Augmentation de la part des dossiers en surfinancement

 « Les taux très bas permettent aux primo-accédants de réaliser des emprunts en surfinancement, c’est-à-dire qui excèdent la valeur du bien à financer, compensant la baisse du taux d’apport moyen. Cette hausse de la part des dossiers en surfinancement s’explique également par le besoin pour les emprunteurs de payer les frais annexes, tels que les droits d’enregistrement et certains travaux. », ajoute Sylvain Chevalier, Directeur de secteur sur Rennes de Cafpi. Ainsi, en 2019, la part des dossiers en surfinancement est de 64%, soit 19 points de plus qu’en 2014.

Cafpi-Rennes 

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