Reconfinement. Cozigou (22) voit son CA chuter de 98% et demande un plan de soutien plus massif à la filière CHR

Principal distributeur de boissons dans le Grand Ouest, la société Cozigou est confrontée à une chute de 98 % de son chiffre d’affaires depuis l’instauration du reconfinement. Sans un plan de soutien encore plus massif, l’entreprise familiale craint des séquelles fatales pour l’ensemble des acteurs de la filière des cafés, hôtels et restaurants (HCR).

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« Depuis le 30 octobre, nos 7 000 clients, dont nous partageons pleinement les difficultés, sont fermés. Cela se traduit par une chute abyssale de 98 % de nos ventes de boissons et l’arrêt des livraisons de nos 160 camions», explique Antoine Cozigou, président de l’entreprise familiale basée à Plouisy dans les Côtes d’Armor. Déjà lourdement impactée par la fermeture administrative de 11 semaines, qui avait touché les cafés, hôtels et restaurants au printemps 2020, la PME se retrouve une nouvelle fois à faire face à un recul sans précédent de son activité.

La majeure partie des effectifs de Cozigou est aujourd’hui placée en activité partielle. L’entreprise a également  eu recours au prêt garanti par l’État et aux reports et exonérations de charges pour préserver l’emploi.« Les mesures de soutien vont dans le bon sens mais elles ne suffiront pas, poursuit le dirigeant. La mobilisation pour limiter l’impact sanitaire du Covid-19 doit être totale. Cependant, si la situation perdure, le pire scenario table sur une défaillance de 30 % des débits de boissons en France. »

Et l’effet domino se fait déjà ressentir.« Un mois d’arrêt de nos entrepôts, c’est 1 million de litres de bières, plus de 2 millions de bouteilles de vins, sodas et d’eau et 50 tonnes de cafés qui ne sont plus commercialisés. C’est une perte sèche qui ne pourra jamais être récupérée»,  indique de son côté Philippe Guérin, directeur général délégué chez Cozigou,

Face à la gravité de la crise traversée, la société Cozigou en appelle aux pouvoirs publics pour qu’ils prennent conscience de cette situation catastrophique et intensifient leur soutien à la filière CHR. « Les aides financières directes doivent être plus franches et massives, les exonérations de charges plus npmbreuses, un plan pour préparer la reprise anticipée, conclut Antoine Cozigou. Il y va de la survie de tout un secteur et de milliers d’emplois en Bretagne. »

Cozigou

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