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Produit en Bretagne. « D’ici 4 à 5 ans, nous visons une centaine d’entreprises adhérentes certifiées Bretagne 26 000 »

Produit en Bretagne tenait son Assemblée générale ce vendredi 12 février en mode émission TV. En maître de cérémonie, le président Loïc Hénaff a réaffirmé la trajectoire prise par l’association il y a un an : la responsabilité sociétale autrement désignée Bretagne 26 000. Désormais au nombre de 472, les entreprises adhérentes vont devoir, selon un parcours en 3 étapes, prouver chaque année, leur progression en matière de responsabilité sociétale et environnementale (RSE), en particulier sur le volet territoire. Et pour que ce dernier devienne un vivier d’emplois durables, Produit en Bretagne a commandité une étude sur les relocalisations et les localisations possibles en Bretagne. Un potentiel de 100 000 emplois a ainsi été recensé sur les cinq départements bretons à l’horizon 2030. Enfin un appel appuyé aux entreprises a été lancé :  «Il faut un vrai déclic ! Il faut prendre des stagiaires ».

Loïc Hénaff et Malo et Malo Bouessël Du Bourg, respectivement Président et Direcetur de Produits en Bretagne
Loïc Hénaff et Malo et Malo Bouessël Du Bourg, respectivement Président et Direcetur de Produits en Bretagne

Produit en Bretagne a commandité une étude auprès de Goodwill Management sur les relocalisations et les localisations potentielles en Bretagne. Cette étude démontre que sur 500 secteurs d’activité et sur les cinq départements bretons, il y a un potentiel de plus de 100.000 emplois durables à relocaliser en Bretagne et 60.000 emplois à localiser.  « Nous avons identifié sept à huit secteurs porteurs de ces nouveaux emplois. Dans l’aéronautique par exemple, il y a des emplois à relocaliser (8 100), mais aussi dans le traitement des déchets (3 400), dans les filières d’emballages, dans le domaine des plastiques plus vertueux, des équipementiers agroalimentaires ou encore dans l’informatique et les Télécoms. Et puis, il y a la localisation des secteurs qui vont se développer dans les prochaines années comme les énergies renouvelables (33 000). Sans oublier l’émergence d’un tourisme plus durable (20 000). Les voyants sont au vert pour créer des milliers d’emploi en Bretagne, dans les années à venir », explique Loïc Hénaff, président de Produit en Bretagne.

A l’horizon 2030, ces relocalisations pourraient générer environ 5,6 milliards d’euros de revenus.  L’ambition de Produit en Bretagne est de partager ces données auprès du grand nombre d’acteurs économiques. « Nous allons organiser dans les semaines à venir une rencontre des dirigeants bretons pour voir qui serait susceptible de s’emparer de tel ou tel sujet. Depuis 10 ans, nous sommes sur un plateau en France et en Bretagne. Les délocalisations et les localisations s’équilibrent. Nous ne sommes pas dans une démarche de souveraineté mais dans une démarche objective pour construire une économie durable sur notre territoire. Il s’agit de créer une dynamique 

 

Produit en Bretagne est une signature sociétale

Avec 472 adhérents dont une quarantaine de nouveaux en 2020 et un budget de 1,9 million d’euros, Produit en Bretagne a réaffirmé son devoir de responsabilité de « construire un monde durable et vivable pour l’humanité« . Elle poursuit la voie sur laquelle elle s’est engagée en 2020 à savoir faire de la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) sa première résolution.  « En 2020, la commission RSE a travaillé d’arrache-pied avec Alan Fustec (Président de Lucie) pour mettre en place les outils nécessaires à la concrétisation de ce parcours en trois étapes. 2021 marque la concrétisation de notre démarche RSE. »

 

Trois étapes

Première étape : le dossier d’adhésion

« Nous avons musclé notre dossier de demande d’adhésion en renforçant la vigilance RSE. En particulier a été ajouté le nécessaire engagement RSE de la Direction Générale de toute entreprise postulante. »

Deuxième étape : Le rapport annuel de progrès

Ce rapport, qui devient obligatoire pour tous les membres dès 2021, couvre les différents chapitres de la RSE, et permet de faire environ la moitié du chemin qui mène à la norme ISO 26 000. « Nous l’avons conçu sous une forme dématérialisée et très facile à remplir. Son contenu est public. »

Troisième étape : Bretagne 26 000

Il s’agit de la norme internationale ISO 26 000, dans une version déclinée du label Lucie, avec un renforcement des engagements pour le territoire. « C’est le premier label RSE territorial. Un groupe d’entreprises pionnières s’engagera dans la démarche dès 2021, pour bien valider le processus. Puis il sera proposé à tous les membres de Produit en Bretagne, tout en restant optionnel« .

« Tout le monde, au sein du réseau, a plus ou moins entamé une démarche RSE. Mais je pense qu’aujourd’hui, seules quatre à cinq entreprises sont certifiées Iso 26 000. D’ici 4 à 5 ans, nous visons une centaine d’entreprises adhérentes certifiées Bretagne 26 000. Les membres qui refuseraient de rentrer dans la démarche pourraient se voir exclus » conclut Loïc Hénaff.

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