Consommer de manière responsable peut devenir un vrai casse-tête si on veut à la fois des produits naturels, locaux, zéro déchet et éthiques sans nuire à leur efficacité. Afin de lever ce frein, Marianne Rollot, 24 ans, diplômée de l’école de chimie de Rennes (ENSCR) et de l’IGR IAE et sa sœur Ludivine ont décidé, de lancer Prakriti, une marque de cosmétiques naturels. Installée à Rennes, l’entreprise se lance avec une première gamme de 4 soins capillaires aux huiles végétales. Une campagne de financement participatif est en ligne sur Kengo.bzh pour les aider à accélérer leur développement.
« J’ai voulu créer des cosmétiques qui libèrent les consommateurs de la « charge mentale des écolos », explique explique Marianne Rollot, cofondatrice avec sa soeur, Ludivine de la SARL Prakiti à Rennes. Prakriti signifie Nature en sanskrit. » L’entreprise a vu le jour en janvier 2021 après un an d’études de marchés et de recherche de financement. En choisissant à l’ENSCR, un parcours orienté vers l’Environnement, les Procédés et l’Analyse, rien ne prédestinait la jeune femme à se retrouver dans le domaine de la formulation et des cosmétiques. « A la fin de mes études, je donnais l’impression de suivre un parcours tout tracé. A l’issue de mon stage de dernière année d’ingénieur, j’avais obtenu un poste de manager dans une grande entreprise de traitement de l’eau. Mais après quelques mois d’activité, je me suis rendue compte que cette vie ne me convenait pas. Je me suis alors remise en question. J’avais besoin de simplicité, de retourner à l’essentiel, de faire une activité plus manuelle. »
Une création basée sur l’expérience client
Sensible au respect de l’environnement et engagée dans une démarche zéro déchet depuis plusieurs années, Marianne Rollot réalisait ses propres cosmétiques et produits ménagers. « Je me suis aperçue que tout le monde ne pouvait pas autant à cause d’un train de vie trop soutenu et de la charge mentale que cela implique (penser à acheter les ingrédients, chercher des recettes, se poser des questions sur le choix entre le bio, le local, le zéro déchet…). Par exemple, quand une amie me demandait des conseils pour prendre soin de ses cheveux et que je lui expliquais comment je fabriquais mes crèmes, elle me disait qu’entre son travail, ses enfants et le ménage, il lui était impossible de s’engager dans cette voie-là. Ce fut alors le point de départ de la création de ma société. »
Une première gamme de soins capillaires aux huiles végétales
Durant un an, Marianne Rollot a travaillé sur son projet (étude de marché, business plan, financements). Courant 2020, sa sœur Ludivine l’a rejoint en tant qu’associée. « Nous avons élaboré une gamme de 4 soins capillaires aux huiles végétales françaises. Ce sont des produits artisanaux, naturels, locaux mais aussi végans et zéro déchet ! Le local est très important pour nous. Nous achetons nos huiles directement aux producteurs. Nous pensons que les ingrédients d’origine pétrochimique et les huiles minérales utilisés dans la cosmétique conventionnelle peuvent être remplacés par le végétal qui offre une diversité et une efficacité incroyables ! Nos produits sont aussi zéro déchet grâce à leurs contenants : nous n’utilisons que des pots en verre et des bouteilles en aluminium. Lors de leur lancement sur le marché, Ils seront consignés dans nos points de vente sur Rennes. »
Une campagne de financement participatif sur Kengo.bzh
Aujourd’hui la société est créée. Les produits seront disponibles d’ici la fin de l’année sur le site Internet de Prakriti et auprès de ses revendeurs, des boutiques et épiceries bio, naturelles, véganes, zéro déchet et des magasins de vrac.
« Depuis le 23 avril, nous avons lancé une campagne de financement participatif sur Kengo.bzh . En ligne jusqu’au 24 juin, cela sera l’occasion pour les personnes intéressées de précommander nos produits et pour nous, de pouvoir payer les frais réglementaires pour faire valider nos produits avant de les mettre sur le marché. Et si nous dépassons nos objectifs (7 000 euros), nous pourrons créer d’autre produits », conclut Marianne Rollot.
