Le chantier est lancé. Ce jeudi, les dirigeants des groupes Guyot énergies et Idex ont posé la première pierre ce jour de leur chaufferie bas carbone commune, sur le site du port de commerce de Brest, en présence de Loïg Chesnais-Girard, président de la région Bretagne, Jacqueline Roisil, directrice régionale de l’Ademe et M. Gourtay, vice-président à l’économie de Brest métropole.
Engagé depuis plusieurs mois conjointement par les groupes Guyot Environnement et Idex – réunis au sein de la société Polder Guyot énergies (détenue à 51% par Idex et 49% par Guyot énergies) – la construction de cette chaufferie industrielle sur le site de Guyot Environnement fournira de la vapeur produite à partir de combustibles solides de récupération (CSR) – de l’ordre de 40 000 tonnes par an – à l’usine voisine Bunge, couvrant une large part de ses besoins énergétiques. « Ce projet matérialise concrètement l’engagement du groupe Guyot pour la réduction de l’enfouissement des déchets. Son caractère vertueux réside dans sa capacité à transformer un combustible produit localement en une énergie consommée localement, dans une logique d’économie circulaire« , souligne Lionel Bequet, directeur de Guyot énergies.
Vers le zéro enfouissement en 2030
L’unité de cogénération produira chaque année environ 85 GWh de chaleur et 20 GWh d’électricité. Elle permettra à Bunge de réduire significativement sa dépendance au gaz naturel. L’excédent de chaleur pourra être valorisé auprès d’autres acteurs locaux, et l’électricité produite sera injectée sur le réseau. « Cette approche bénéficie directement aux entreprises bretonnes en réduisant leur dépendance au gaz, tout en les protégeant des fluctuations géopolitiques. Avec cette unité de cogénération, nous sommes parfaitement en phase avec la trajectoire fixée par le Plan Régional de Prévention et de Gestion des Déchets de Bretagne, qui vise le zéro enfouissement de déchets valorisables à 2030« , poursuit le directeur de Guyot énergies.
Le chantier démarrera en septembre. La mise en service complète de l’unité est attendue pour 2027. L’exploitation de l’unité nécessitera la création de 14 emplois.
