Attractivité

Photographie de la restauration en Finistère : une activité en progression

Une photographie de la restauration en Finistère, voilà ce que vient de publier la CCI métropolitaine Bretagne Ouest à l'issue d'une enquête complète menée auprès des professionnels de ces secteurs d'activité et géographique. Objectifs : qualifier l'offre de restauration en Finistère, identifier les enjeux et adapter l'offre de conseils et de formations pour y répondre.

Photographie de la restauration en Finistère
Simon Cohen
Photographie de la restauration en Finistère

Plus de 2000 établissements de restauration (hors ambulante et collective) ont été sollicités par la CCIMBO pour répondre à un questionnaire complet sur leur activité. Localisation, caractéristiques de l’offre, approvisonnement, activité et clientèle, pratiques commerciales et marketing, emploi et formations, chiffre d’affaires… tous les paramètres ont été abordés pour dresser un portrait le plus précis possible de la restauration en Finistère, en ce début de décénnie. Près de 300 restaurateurs ont répondu, permettant d’établir une étude détaillée, à la fois quantitative et qualitative.

Une dynamique littorale

Point de départ : près de 7 restaurants sur 10, sur les 2130 sollicités, sont situés sur la zone littorale. Ces mêmes restaurants enregistrent un chiffre d’affaires plus élevé, dépassant les 400 000 euros par an, que ceux installés en zone rurale. De façon générale, 43% des restaurateurs interrogés confirment une progression de leur chiffre d’affaires depuis les 3 dernières années, 37% l’ont stabilisé. Les brasseries et établissements de restauration rapide affichent un dynamisme plus marqué : 57% des brasseries et 60% des restaurants rapides disent avoir enregistré une hausse significative de leur activité ces trois dernières années.

L’offre de restauration se concentre sur une gamme dite traditionnelle (57% des restaurants) ; la crêperie représente 20% de l’offre. En moyenne, les restaurants finistériens assurent 68 couverts par service, pour un ticket moyen évalué à 26€ les soirs de semaine et 29€ le wee-end. 

3 restaurants sur 4 ont des difficultés à reruter 

Plus de 7300 personnes travaillent dans la restauration en Finistère. 6 emplois sur 10 sont en CDI. Mais là où le bât blesse, et ce n’est pas une surprise : le recrutement. 72% des chefs d’entreprise du secteur de la restauration peinent à recruter, alors que leurs effectifs augmentent pour 25% d’entre eux. « Il y a des offres mais pas de candidats ! », répètent-ils. Des actions de soutien à l’emploi menées notamment par le réseau consulaire aident à valoriser les métiers et à améliorer l’image de la profession, même si cette dernière reconnait devoir travailler sur des conditions de travail plus attractives pour fidéliser ses collaborateurs. 

Mutualiser les commandes en circuits courts

Côté communication, le bouche à oreille reste le premier vecteur de clientèle, devant les réseaux sociaux et internet de façon plus globale. Les attentes des clients se focalisent, elles, sur une restauration de qualité privilégiant des recettes faits-maison avec des produits frais et locaux. Mutualiser les commandes pour organiser une filière d’approvisionnement en circuits courts ressort dans cette enquête parmi les pistes d’avenir.
 

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