Transitions

Pacte d’accessibilité : transports, quels sont les engagements de l’Etat en Bretagne ?

Le Pacte d’accessibilité pour la Bretagne vient d’être finalisé par l’État et la Région. Avant l’ouverture de la session plénière du Conseil régional où il sera examiné et voté ce jeudi 7 février par les élus, voici son contenu.

trainstre_3

Cinq ans après la signature du « Pacte d’Avenir », le Président Loïg Chesnais-Girard, en lien étroit avec les collectivités de Bretagne, s’est donc mis d’accord avec l’Etat sur les objectifs de ce pacte d’accessibilité. Celui-ci est né en réponse au retrait du projet d’aéroport de Notre Dame des Landes.  Les discussions, depuis un an, ont permis d’enrichir les propositions originelles du début 2018 en y introduisant un volet portuaire et un volet sur les mobilités du quotidien. Voici ce à quoi l’Etat s’engage aux côtés des Bretons.

 

Trains

Relier la pointe bretonne à Rennes en 1h30 et à Paris en 3h reste un objectif partagé par l’État . La convention qui lie SNCF avec la Région Bretagne garantit la desserte TGV de la Bretagne jusqu’à 2022 (durée de 5 ans). C’est grâce à ce cadre contractuel financé par la Région à hauteur de 10M€ par an qu’une desserte à 3h30 pour Brest/Quimper est sécurisée tout en continuant à desservir des gares intermédiaires comme Redon, Quimperlé, Rosporden, Plouaret, Lamballe et Landerneau. L’État s’engage à garantir la desserte TGV de la Bretagne jusqu’à 2027.

L’amélioration de la desserte ferroviaire de la Bretagne passe également par la qualité de la couverture en téléphonie mobile des axes principaux. Localement, l’État et la Région dialogueront avec les opérateurs de téléphonie mobile pour suivre leurs déploiements et les faciliter, en particulier le long du réseau ferroviaire breton.

 L’État, la SNCF et la Région Bretagne engagent une étude sur l’examen d’une nouvelle desserte ferroviaire, intégrant les évolutions de trafic depuis la mise en service de la LGV BPL. Cette étude, confiée à SNCF, portera sur les conditions d’une augmentation des TGV bolides vers Brest, en visant une offre quotidienne, et en préservant la desserte actuelle.

Afin d’améliorer les dessertes de la pointe finistérienne et les liaisons entre Rennes et Nantes, Brest et Quimper, l’État et la Région confirment le lancement des études sur la section nouvelle Rennes-Redon et d’expertises complémentaires sur l’axe Nord. L’État et la Région réuniront le comité de pilotage du projet LNOBPL.

 En lien avec l’ensemble des parties prenantes, l’État confirme sa volonté de faire du noeud rennais une priorité nationale pour garantir la fluidité du trafic vers l’ouest, préserver un potentiel de développement pour augmenter le trafic et améliorer la performance de la liaison vers Brest.

L’Etat apportera son soutien à la réalisation d’un schéma directeur et des études préalables du PEM de Brest, visant à articuler desserte ferroviaire et future ligne de tramway.

Dans la continuité des travaux déjà réalisés, l’État et la Région confirment les engagements du CPER 2015-2020, concernant notamment les lignes de desserte fine du territoire en Bretagne.

 

Routes  

L’État et la Région confirment les engagements du Pacte d’Avenir pour la Bretagne pour réaliser les travaux de mise à 2×2 voies de la RN 164 et l’inscription d’un volume de crédits moyen annuel d’environ 40M€/an partagé à parité entre l’État et la Région. L’État, maître d’ouvrage, assure la mobilisation des moyens nécessaires

 

Aéroports

Le retrait du projet d’aéroport du Grand Ouest à Notre-Dame-des-Landes impose de réexaminer les conditions du développement du trafic des plateformes existantes en Bretagne. Le pacte d’accessibilité   positionne l’avenir de l’aéroport de Quimper comme un enjeu d’intérêt national, en actant le principe d’un cofinancement par l’Etat d’une ligne vers Orly.

Il apportera également son soutien au développement de nouvelles liaisons commerciales vers des hubs internationaux et plus particulièrement entre Brest et Amsterdam.

L’État mobilise l’ensemble de ses moyens pour aboutir à un transfert en pleine propriété du foncier nécessaire au projet d’extension de l’aéroport de Rennes Saint-Jacques porté par la Région avant le 1er janvier 2021. Le transfert des parcelles fera l’objet, au préalable, de conventions entre l’État et la région fixant les obligations à la charge de la collectivité bénéficiaire.

L’État et la Région Bretagne s’engagent à poursuivre leurs échanges afin d’intégrer la pérennisation de l’activité civile de l’aéroport de Lorient – Lann Bihoué dans une stratégie partagée des plateformes aéroportuaires à l’échelle régionale.

 

Ports

Un schéma régional portuaire contractualisera entre État et Conseil régional les ambitions et moyens sur plusieurs années, autour d’un diagnostic partagé des perspectives de trafic maritime. Le Gouvernement soutiendra l’évolution des programmes RTE-T et MIE pour favoriser le financement des projets de ports bretons.

 

Mobilités du quotidien

Les collectivités bretonnes s’engagent à apporter des réponses aux ménages en associant les transports en commun (car, bus, métro, tramway, TER), mais aussi l’autopartage ou le covoiturage. Un soutien à l’achat ou à la location d’un véhicule électrique, enrichissant l’aide de l’État, pourra être mis en place par certaines collectivités volontaires.

Grâce aux dispositifs déjà en place ou via de nouvelles expérimentations, l’État soutiendra la démarche portée par les collectivités locales bretonnes volontaires visant à augmenter les incitations à la conversion des véhicules individuels électriques dans les territoires ruraux ou péri-ubains pour les ménages modestes. Les entreprises y seront associées.

Dans le cadre d’un plan régional coordonné de développement des usages du GNV, l’État soutiendra le renforcement des stations d’avitaillement au GNV sur le territoire breton. L’ADEME et les syndicats d’énergie seront mobilisés pour être les porteurs de ce projet de densification.

Évènements

AGENDA DES ÉVÈNEMENTS À VENIR

Palmares
des entreprises
bretonnes

PALMARES 2023-2024 Je commande

Bretagne Économique