Transitions

Océanolab, un nouvel outil de médiation scientifique pour plonger au cœur de la recherche

Aménagé au cœur d'Océanopolis, dans un espace de 160m², le nouvel espace Océanolab a été pensé et créé pour favoriser la recherche sur la biodiversité marine et la rendre accessible au plus grand nombre. Il a été inauguré dans le cadre des Journées Européennes de la Mer à Brest, en présence de Virginijus Sinkevičius, commissaire européen en charge de l'environnement, des océans et des pêches.

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DR
Inauguration d'Océanolab, à l'occasion des Journées européennes de la mer à Brest

Le programme Océanolab répond à deux fonctions principales et fondatrices : une fonction de recherche et une fonction de culture scientifique. L’idée : créer un carrefour de médiation scientifique où chercheurs, ingénieurs et techniciens des projets scientifiques en résidence échangent directement avec les citoyens autour de projets scientifiques dédiés à l’océan. « C’est un lieu unique où les travaux de recherche sont partagés en temps réel avec le public, du questionnement aux résultats en passant par les expérimentations et jusqu’à la valorisation de ces programmes« , explique  Céline Liret, Directrice scientifique d’Océanopolis, structure porteuse –  en collaboration avec l’Institut Universitaire Européen de la Mer (IUEM) de l’Université de Bretagne Occidentale (UBO) -, de ce projet singulier qui vient d’être inauguré, ce mercredi 24 mai jour d’ouverture des Journées européennes de la mer à Brest.

Les projets de recherche menés au sein d’Océanolab s’inscrivent dans les grands enjeux actuels : érosion de la biodiversité, changement climatique, pollutions… Ils répondent aux besoins de connaissances scientifiques et à leur partage avec le plus grand nombre. « Dans un contexte de désinformation et de perte de confiance en la science, Océanolab entend également faire découvrir la démarche scientifique et développer l’esprit critique du public. »

Les deux premiers projets accueillis, l’un en 2023 et l’autre en 2024, sont en lien avec les problématiques actuelles de changement climatique, d’érosion de la biodiversité et de pollutions. Le premier, baptisé « MicroCO2sme » interroge la vulnérabilité d’une espèce d’huître indigène, l’huître plate dans son milieu naturel en mutation. Porté par une équipe de scientifique de l’Ifremer et du CNRS, il répond à la question suivante : comment l’huître plate et ses communautés associées seront-elles affectées par les conditions de température, de pH et de pollution plastique à l’horizon 2100 ? Le second projet de recherche s’intéressera aux ormeaux face aux changements globaux.

Comme dans un labo pro

Concrètement, les visiteurs découvrent un laboratoire comme ceux des universités ou des instituts, des bassins alignés utilisés par les scientifiques pour mener leurs expérimentations et étudier différentes conditions environnementales, des systèmes de filtration, des longueurs de tuyaux, de la verrerie, du matériel de laboratoire séchant sur les paillasses… « Nous avons mis en place une visite guidée d’une heure pour permettre aux visiteurs de découvrir les missions d’Océanolab et le projet scientifique en cours. Ces visites seront aussi l’occasion d’observer le travail des chercheurs et même d’échanger directement avec eux. Les animations, elles, prendront la forme d’expériences de 30 minutes pour expliquer les principaux enjeux des projets scientifiques aux visiteurs », explique Tristan Hatin, responsable médiation scientifique et culturelle à Océanopolis.

La visite d’Océanolab est incluse dans le billet d’entrée d’Océanopolis qui accueille des milliers de visiteurs chaque année.

Océanolab s’inscrit dans la Décennie des Nations Unies pour les sciences océaniques (2021-2030) et contribue à l’Objectif de Développement Durable qui vise à conserver et exploiter de manière durable les océans, les mers et les ressources marines. 

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